Leurs noms auraient été injustement associés aux incidents qui ont eu lieu à la Citadelle le samedi 21 octobre, suite à des allégations. Les proches du constable Muhammad Mu’aaz Basgeeth, affecté au poste de police de Lallmatie, et du Private Ajmal Bhojul, posté à la SMF, sont remontés contre les enquêteurs dans cette affaire.

Les deux policiers avaient été interpellés sur leur lieu de travail mardi et conduits aux Casernes centrales. Ils ont nié toute participation aux actes de violence. Les deux constables ont fourni des alibis et expliqué qu’ils ne se trouvaient pas à Port-Louis ce soir-là. L'un d'entre eux était en service sur son lieu de travail à la SMF...
«Kouma lapolis kapav fer bann erer koumsa ek seki pli grav, zot finn indwir commissaire police en erer, zot pé fer li dir bann zafer media. Kifer zot pann fer zot travay ek verifié bann alégasyon-la avan ek gété vréman kot bann-la ti été sa ler-la ? Li fasil vérifié si mo garson ti kit compound SMF sa zour-la. MCIT ou FIO pé donn informasyons pankor verifié ar commissaire police qui pé koz ar lapres», confie le père d’Ajmal Bhojul.
Il relate que son fils a un parcours exemplaire dans la force policière, mais est aussi un athlète de haut niveau qui a représenté Maurice à plusieurs reprises dans des compétitions d'arts martiaux, tant au niveau national qu'international. Le sportif a remporté plusieurs médailles d'or.

Ajmal Bhojul avait représenté Maurice lors du Mixed Martial Arts (MMA) à Amsterdam en mars 2022 et avait obtenu la médaille de bronze. Il fait partie de la Mauritius Brazilian Jiu-Jitsu Federation et entraîne plusieurs enfants. Quant au constable Muhammad Mu’aaz Basgeeth, il avait brillé lors des championnats internationaux de Jiu-Jitsu brésilien à La Réunion l'année dernière. D’ailleurs, sa performance avait été saluée par le commissaire de police Anil Kumar Dip, qui l'avait reçu ainsi que six policiers médaillés aux États-Unis et à l'île soeur. Ils avaient fait la fierté de notre île et aussi de la force policière grâce à leur dévouement et leur travail assidu pour la promotion de cette discipline peu connue parmi la majorité des jeunes. «Inn sali sa bann polisyé-la zot répitasyon pou nanyé, zot pé bizin fer face ar prejugé aster», fustige le père de l’un des policiers.