Publicité

Banque de Maurice

Deux retraités réclament leur dû

11 avril 2025, 14:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Deux retraités réclament leur dû

Ces deux anciens employés de la Banque de Maurice (BoM), aujourd’hui à la retraite, réclament chacun le paiement d’environ Rs 200 000 pour des local leaves non pris. La Private Enterprises Employees Union (PEEU) a saisi cette semaine le ministère du Travail pour défendre leur cause.

Les retraités concernés estiment que leurs droits n’ont pas été respectés à leur départ en 2024. Le syndicat, appuyé par la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP), invoque une disposition légale en vigueur depuis 2008 qui impose le remboursement des congés accumulés non utilisés.

«La loi est claire : si un salarié n’a pu prendre ses congés avant la retraite, l’employeur doit le dédommager», a déclaré Reeaz Chuttoo, président de la CTSP, à l’issue d’une première réunion tenue au ministère du Travail avec des représentants des ressources humaines de la BoM.

Silence de la Banque centrale

En parallèle, la BoM fait face à des tensions internes. Des dénonciations anonymes circulent sur les réseaux sociaux, mettant en cause la gestion des ressources humaines et le climat de travail au sein de l’institution.

Contactée par l’express, l’administration de la BoM a confirmé avoir reçu notre série de questions sur la situation. Toutefois, aucune réponse officielle n’a été fournie à ce jour, malgré plusieurs relances.

Parmi les questions adressées à la banque figurent :

◗ Quelle est la position de la direction face aux récentes dénonciations sur les réseaux sociaux ?

◗ Quelles seraient, selon vous, les motivations derrière ces actions ?

◗ Les relations avec le syndicat du personnel sontelles actuellement positives ?

◗ Y a-t-il eu des discussions avec le syndicat depuis la parution de notre article ?

◗ Quelles mesures la BoM prend-elle pour encourager les lanceurs d’alerte et les protéger ?

◗ D’autres dénonciations ont émergé malgré l’avis diffusé au personnel.

Le service de communication de la banque a promis de répondre, mais le flou persiste jusqu’ici.

Publicité