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Mort d’un motocycliste à D’Épinay

Deux travailleurs malgaches suspectés de délit de fuite

20 juillet 2025, 12:00

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Deux travailleurs malgaches suspectés de délit de fuite

L’affaire du tragique accident survenu à D’Épinay dans la matinée du 17 juillet prend une tournure inattendue. Deux ressortissants malgaches, employés à Maurice, sont soupçonnés d’être impliqués dans un cas de délit de fuite mortel ayant coûté la vie à un motocycliste de 61 ans. Ce jour-là, vers 5 h 30, Nadarajen Treevangudum Pomanah, habitant Sainte-Croix, circulait à moto sur l’Old Flacq Road, à Khoyratty, lorsqu’il a été percuté par un véhicule qui a aussitôt pris la fuite. Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital SSRN par le SAMU, mais il n’a pas survécu. Le médecin a constaté son décès à 7 h 10. L’autopsie pratiquée le jour même a révélé que la victime était morte d’un choc dû à de multiples blessures.

C’est grâce à une information jugée crédible que la police de Terre-Rouge a retrouvé, le 18 juillet, une Kia Picanto grise immatriculée 248 JN 20, abandonnée à Amourdon Lane, Vallée-des-Prêtres, devant un dortoir hébergeant des ressortissants malgaches. Sur place, les policiers ont interrogé un Malgache de 40 ans qui a confirmé que le véhicule était stationné là depuis le jour de l’accident. Les enquêteurs l’ont saisi pour inspection. Selon les données de la NTA, elle appartient à un habitant de Belle-Vue Maurel, mais aurait été utilisée par deux travailleurs étrangers, aujourd’hui considérés comme principaux suspects dans cette affaire. La SOCO a été mobilisée pour examiner la voiture abandonnée.

Par ailleurs, les deux hommes aurait pris l’avion pour Madagascar peu de temps après l’accident. Les autorités mauriciennes n’excluent pas une collaboration avec leurs homologues malgaches dans l’enquête. Les démarches diplomatiques et les moyens légaux disponibles sont à l’étude pour identifier formellement les deux suspects et poursuivre les inves- tigations en profondeur. Les policiers poursuivent les auditions et recoupements. Le cas est désormais classé comme un accident mortel avec cir- constances aggravantes, alors que la famille de la victime attend que justice soit rendue.

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