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Accusée d’avoir tué son époux
Devika Tarachand: «Je n’ai pas réalisé la gravité de mon geste»
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Accusée d’avoir tué son époux
Devika Tarachand: «Je n’ai pas réalisé la gravité de mon geste»
La famille de Sanjog Tarachand est en émoi après la mort tragique de ce dernier, survenue à son domicile à Sebastopol le dimanche 27 octobre. Alors que les circonstances de ce drame suscitent de nombreuses interrogations, l’attention se tourne vers sa deuxième épouse, Devika Tarachand, accusée d’avoir poussé son mari dans les escaliers.
Selon Devika, cet acte n’était pas prémédité. Dans une déclaration faite aux enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Montagne-Blanche, elle a exprimé son choc et son incompréhension le jour du drame : «Je n’avais nullement l’intention de le tuer. Nous avions tous deux consommé de l’alcool, et nous avons eu une dispute avant le drame. Il était assis sur le rebord, et je l’ai poussé. Sur le moment, je ne réalisais pas la gravité de mon geste et je ne savais même pas s’il était mort.» Ce sont là les propos de l’épouse lorsque les enquêteurs de la CID lui ont demandé ce qui s’était passé alors qu’ils étaient sur les lieux de la scène.
Après cet incident, Devika est restée silencieuse. Elle a été présentée en cour de Flacq lundi, sous une charge provisoire de meurtre. Cependant, sa déclaration n’a pas été formellement enregistrée, car les autorités ont jugé nécessaire d’évaluer sa santé mentale avant toute procédure ultérieure. En raison de l’état de choc émotionnel dans lequel elle se trouve, la police de Montagne-Longue a décidé de lui faire subir une évaluation psychologique. Ce rendez-vous a eu lieu hier, avec le Dr Maxwell Monvoisin, qui a examiné Devika afin de déterminer sa capacité à faire face aux interrogatoires.
Cette tragédie a soulevé des questions sur la violence domestique que subissait Devika Tarachand et les conséquences des disputes conjugales exacerbées par l’alcool. Les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir les faits dans ce drame humain.
À savoir que le tragique incident a eu lieu dans la soirée de dimanche à Sebastopol, où une dispute familiale a conduit à la mort de Sanjog Tarachand, 51 ans, chauffeur de camion. Selon les premiers témoignages, le conflit a éclaté à leur résidence, incitant leur enfant de 8 ans à alerter son oncle, Sunildutt Tarachand, vers 17 h 45. Devika Tarachand, une femme de ménage âgée de 37 ans, a été arrêtée. Une accusation provisoire de meurtre pèse sur elle.
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