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Éducation

École Gopeenath Cheetamun fermée: la détresse d’une mère

24 février 2024, 17:30

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École Gopeenath Cheetamun fermée: la détresse d’une mère

Rebecca Soopramanien raconte le calvaire que rencontre son petit depuis sa rentrée en «grande» école en janvier.

Dès son deuxième jour d'école, un garçonnet de six ans se fait intimider par les autres élèves. Parce qu'il provient d'un autre établissement.

Il s’agit de l’histoire d’une mère dévouée à la satisfaction du bonheur de son enfant. Âgé de six ans, ce dernier a été accepté en première année dans une école, Gopeenath Cheetamun Government School (GCGS), à Surinam, mais se trouve maintenant contraint de fréquenter une autre institution en raison de divers problèmes rencontrés dans son établissement initial. Confrontée à la détresse de son enfant, Rebecca Soopramanien a fait appel aux autorités compétentes, qui se sont engagées à agir rapidement pour résoudre la situation.

Rebecca Soopramanien, mère emplie de doutes et de préoccupations quant à l’avenir de son enfant, a récemment été confrontée à une série de défis. Son fils a été inscrit en première année à la GCGS, à la rentrée du 10 janvier. Cependant, dès le lendemain, le 11 janvier, il a dû être transféré à l’école Robert Edward Hart, située à Surinam. Ce changement soudain a été motivé par la présence de punaises et de termites, ainsi que par la nécessité de rénover une aile du bâtiment. Depuis le 11 janvier, Rebecca fait face au refus catégorique de son enfant d’aller à l’école en raison du harcèlement persistant qu’il subit ainsi que ses amis venant de GCGS. Elle explique : «Dès son admission à GCGS, mon enfant était tenu de porter un uniforme de couleur spécifique. Cependant, dès le deuxième jour d’école, il s’est retrouvé transféré dans une autre école où la couleur de l’uniforme diffère. Les enfants de sa nouvelle école ne cessent de perturber les élèves de GCGS en les bousculant et en leur lançant des commentaires désobligeants. Il s’agit clairement d’intimidation.» En conséquence, son enfant manifeste une réticence évidente à se rendre à l’école. «Pourtant, avant le 10 janvier, il était très enthousiaste à l’idée de rejoindre cette ‘grande’ école.»

Salle pas prête

Cette situation, Rebecca Soopramanien la partage avec d’autres parents qui se trouvent confrontés à la même problématique. «Le 10 janvier, l’école nous a informés que, pendant quelques semaines, les enfants seraient transférés vers l’école Robert Edward Hart. Cependant, à ma grande surprise, la salle de classe censée accueillir mon fils n’était pas prête. On nous a assuré que tout serait prêt le lendemain. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il manquait des chaises et des tables, et le tableau était encore couvert d’écritures de l’année précédente.»

Contenant sa colère, la jeune maman est retournée à GCGS pour obtenir plus de détails sur la situation des enfants. «Dans un premier temps, on nous a indiqué qu’une aile du bâtiment nécessite des travaux de rénovation car les poutres risquent de s’effondrer. Puis, une autre version nous a été donnée, évoquant une infestation de termites.»

Actuellement, elle se retrouve à jongler entre sa résidence et les deux écoles fréquentées par son enfant, cherchant des réponses sur le moment où ce dernier pourra réintégrer son école initiale.

À la suite de sa demande, le ministère de l’Éducation a été informé de cette situation. Les mesures nécessaires seront prises dans les plus brefs délais afin de permettre aux enfants de retrouver leur établissement d’origine. Il est à noter qu’une rénovation complète d’une aile de l’école est indispensable pour assurer la sécurité des élèves. Une ligne de communication sera établie entre les responsables de l’école et les parents concernés par cette réorganisation.