Publicité
Cour de Savanne
Elle arrache les cheveux et le bouton de chemise des policiers…
Par
Partager cet article
Cour de Savanne
Elle arrache les cheveux et le bouton de chemise des policiers…
Elle était accusée d’avoir insulté son propre frère et d’avoir agressé des policiers. Faiza Tarsoo a été reconnue coupable en cour de district de Savanne la semaine dernière. La Woman Police Constable (WPC) Lauricourt a déclaré qu’elle était en poste le 16 avril 2021 lorsqu’elle a reçu une requê du plaignant qui avait des problèmes avec sa soeur. Elle s’est rendue sur place en compagnie d’un collègue, le constable Domur et elle a vu l’accusée qui se disputait avec le plaignant.
La WPC a tenté de la calmer mais celle-ci l’a poussée contre un mur et elle a dû utiliser sa main gauche pour se protéger. «Au moment où nous avons demandé au plaignant de nous accompagner au poste de police pour porter plainte, l’accusée a tenté de m’empêcher de monter dans la voiture en me tirant par les cheveux», raconte la policière. «Elle ne voulait pas lâcher mes cheveux même si je lui disais que j’avais mal. Elle a continué à exercer une pression, de sorte que ma tête soit tournée vers le bas. Elle m’a dit : ‘To bizin azénou devan mwa, to pa pou kapav fer mari ar mwa’.»
Ce n’est qu’après cinq minutes qu’elle a réussi à se libérer et à immobiliser l’accusée. Celle-ci a été conduite au poste, où elle avait toujours un comportement violent alors que la WPC a reçu des soins à l’hôpital. Le constable Domur a corroboré la version de la WPC. Il a ajouté que tandis que la main de l’accusée était toujours sur les cheveux de la policière, celle-ci avait saisi sa chemise de sa main gauche, lui arrachant un bouton.
Le plaignant, soit le frère de l’accusée, a raconté que l’altercation est survenue lorsqu’il a entendu du bruit dehors et qu’il est allé vérifier son moniteur de vidéosurveillance. Il a vu sa soeur sur l’écran et l’a entendue dire : «Zordi to dernyé zour… Si to enn mari sorti, desann anba, mo fini twa zordi. Mo pou kraz to magazin, to kapav téléfonn lapolis, zot pa pou kapav fer nanyé. Mo ena minis dan mo lamé.» C’est à ce moment- là qu’il a décidé d’appeler la police.
Après avoir écouté toutes les versions, la magistrate a estimé que les témoins avaient été clairs et directs dans leurs versions des faits. Elle a ainsi prononcé un jugement de culpabilité contre la prévenue.
Publicité
Les plus récents