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Mauvais traitement soupçonné
Enquête policière sur un bébé de trois mois
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Mauvais traitement soupçonné
Enquête policière sur un bébé de trois mois
(Photo d'illustration)
Comment cette fillette de trois mois s’est retrouvée à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Bruno Cheong, à Flacq ? Après un scanner de la tête, le 26 août à l’hôpital, le médecin traitant a conclu qu’elle avait des caillots de sang à la tête. Le 27 août, le docteur a communiqué les résultats sur l’état de santé de la petite aux parents, et ils ont été choqués. En effet, il a été révélé que la petite avait subi des chocs au niveau de l’abdomen, provoquant des lésions à deux côtes.
La mère du bébé, choquée par ces résultats, a confirmé que sa fille n’était pas maltraitée chez eux, et que son époux et elle prenaient bien soin d’elle. Elle a également ajouté aux enquêteurs que, le 14 août, elle avait décidé de mettre sa petite dans une garderie à Lallmatie. Le père de la victime avait l’habitude de déposer sa fille à 8 heures et le couple la récupérait à 16 heures. Le 18 août, la mère avait commencé à entrevoir des comportements anormaux chez sa fille. Ce jour-là, elle l’avait laissée en compagnie de son père à la maison et elle ne l’avait pas emmenée à la garderie.
Le même jour, elle avait reçu un appel de son époux qui lui avait dit que leur fille ne se sentait pas bien et qu’il l’emmenait à l’hôpital car son état de santé était grave. «Elle est admise à l’hôpital le même jour. Une fois que la doctoresse l’a auscultée, elle a demandé de faire une radio et une écho. Il n’y avait pas d’infection au niveau de la tête.»
Le samedi, son bébé avait eu le taux bas. «On a pu la remonter mais elle a eu des spasmes. Elle fait encore une radio et les résultats n’étaient pas bons. Mais sa santé s’est détériorée avec une forte fièvre. Les médecins l’ont entourée et l’ont mise à la Neonatal Intensive Care Unit. Elle était en incubateur pendant une semaine.»
Le samedi 26, au matin, le médecin traitant a demandé à voir les parents de l’enfant. «Il m’a dit que mon enfant avait passé une radio à l’hôpital SSRN. Elle avait des caillots de sang qu’il trouvait anormaux. Il a référé le cas à la Child Development Unit (CDU). Elle avait des blessures au niveau de la tête et il fallait faire une enquête. Je n’ai pas été mise au courant quand le bébé a été emmené pour un scan à l’hôpital du Nord. Le dimanche 27 août, le docteur m’a dit qu’il avait fait une CityScan au niveau du corps, qu’elle avait les deux côtes fracturées et que cela remontait à 14 jours.»
Lundi, l’enfant était dans un état stable et elle était à la nurserie. «Ma fille a été placée entre les mains de la CDU. L’officier de la CDU m’a appelée pour m’expliquer que ma fille avait subi des coups. Ce jeudi, j’ai pu la voir à l’hôpital en compagnie des officiers de la CDU.»
Le couple se sent mal sans leur enfant et explique qu’il n’a jamais rien fait à leur enfant.
**Autre cas d’enfant maltraité **
Le mercredi 30 août, un homme de 52 ans, habitant Bambous, a fait une déclaration au poste de police de la localité. Il a rapporté que ses deux neveux avaient été traumatisés par leur père, qui est d’ailleurs son frère de 44 ans. Il a constaté, vers 20 heures alors qu’il était chez sa mère, que son frère était rentré. Ce dernier a commencé à pincer son fils de cinq ans et, un peu plus tard, il a tiré le bras du fils sans qu’il en comprenne la raison derrière. Après sa plainte à la police, le père des enfants a été arrêté pour mauvais traitement sur son enfant.
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