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CWA
Enquête sur la vente illégale d’eau
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Enquête sur la vente illégale d’eau

Une suspicion de vente illégale d’eau pendant la nuit a conduit à l’ouverture d’une enquête interne au sein de la Central Water Authority (CWA). Des chauffeurs de camions-citernes, opérant en dehors des canaux officiels et empochant de l’argent sans le reverser à la CWA, seraient impliqués dans cette pratique illégale, notamment dans plusieurs régions, dont celle de Vallée-Pitot. Cette situation a mis en lumière un dysfonctionnement plus large, soulevant des questions sur la gestion des horaires des camionsciternes et les informations transmises par la hotline de l’organisme.
🟦 Des camions-citernes actifs la nuit
«On dormait lorsque des cris de chauffeurs et des bruits de camions-citernes nous ont réveillés. Ces derniers devaient faire marche arrière avant d’entrer dans le chemin pour vendre de l’eau. Le comble, ce n’est pas seulement le fait que ces camions circulent en dehors des heures normales de distribution, notamment pendant la nuit, mais aussi que ces camions reviennent, en moins de deux jours, dans le même quartier pour livrer de l’eau. Allez-vous dire que les habitants utilisent un ‘tank’ d’eau en une journée ?» témoigne un résident qui affirme avoir bien observé ces pratiques.
Les camions-citernes ont été aperçus à plusieurs reprises, notamment autour de minuit, effectuant des livraisons suspectes. Cette situation alimente la suspicion d’un réseau organisé de vente illégale d’eau dans plusieurs régions. L’enquête ouverte par la CWA vise à évaluer l’ampleur de ce phénomène et à identifier les responsables.
🟦 Incohérences dans la gestion des horaires
Parallèlement à l’enquête sur la vente illégale d’eau, des incohérences ont été relevées concernant la communication entourant les horaires des camionsciternes, à la suite de plusieurs appels passés à la hotline de la CWA. Lors d’un premier appel, un employé a assuré qu’aucun camion ne circulait après 23 heures, alors que plusieurs résidents ont observé des livraisons bien plus tardives. Un deuxième appel a permis d’obtenir une réponse floue : les camions circulant après minuit seraient des «requêtes de dernière minute».
Ces informations contradictoires soulignent un manque de clarté et de cohérence dans la gestion des horaires. «Oui, on nous a dit que c’était une demande de dernière minute, mais cela ne colle pas. Si les chauffeurs doivent terminer avant 23 heures, comment se fait-il qu’ils circulent à minuit, au moment de cette prétendue demande de dernière minute ?», s’interroge un autre résident.
Ces incohérences mettent en lumière un manque de transparence au sein de la CWA. Tandis que l’enquête interne se concentre sur la vente illégale d’eau, les dysfonctionnements observés dans la gestion des horaires des camions-citernes, mis en évidence par une enquête personnelle, soulignent la nécessité d’une clarification des procédures internes de l’organisme. La CWA devra rapidement apporter des réponses claires aux usagers sur ces pratiques et revoir la gestion de ses services afin de rétablir la confiance, estime un abonné de la CWA.
Face à ces livraisons suspectes, un habitant a décidé d’alerter les autorités. «J’ai appelé la hotline de la police après avoir vu un camion-citerne circuler une nouvelle fois dans la région. J’étais inquiet de la régularité de ces passages et je voulais m’assurer que les autorités soient au courant de la situation.» La police a ainsi été informée de ces pratiques, ajoutant une dimension supplémentaire à l’enquête déjà en cours.
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