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Chagos

Farage : «Restrictions de visa aux Mauriciens et fin des vols touristiques si…»

10 février 2025, 16:23

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Farage : «Restrictions de visa aux Mauriciens et fin des vols touristiques si…»

Nigel Farage, leader du parti d’opposition Reform UK, a brandi cette menace dimanche 9 février.

L’accord sur les Chagos, en attente de ratification continue d’alimenter les débats, y compris des plus saugrenus.

Hier encore, dimanche 9 février, lors d'un rassemblement à Wiltshire dans le sud-ouest de l’Angleterre, Nigel Farage, leader du parti d’opposition Reform UK, qui, pour la première fois, a devancé les Conservateurs, prenant la tête d’un sondage national, la semaine dernière, a vivement critiqué l'accord de restitution de l'archipel des Chagos à Maurice.

Selon la presse britannique, Nigel Farage a déclaré que si le Reform UK remportait les élections générales de 2029, il abrogerait le traité, «de la même manière que Maurice l’a fait avec celui de 1968». Il a ajouté que le Royaume-Uni cesserait tous les paiements et envisagerait d'imposer des restrictions de visa aux Mauriciens, et mettrait également fin aux vols touristiques vers Maurice.

Il a d’abord contesté les estimations initiales du coût de l’accord, affirmant que certaines sources estimaient ce coût à 18 milliards de livres sterling, un chiffre qu’il juge erroné.

Selon le député Farage, si l'inflation se maintient à 3 % pendant les 99 prochaines années et que le versement annuel de 90 millions de livres est indexé sur cette inflation, le coût total pour le gouvernement britannique s'élèverait à 52 milliards de livres sterling. Il a souligné que ce montant dépasserait le budget de la défense pour l'année en cours.

Ce pro-Trump a également comparé ce coût à d'autres dépenses publiques, affirmant que dans quelques années, le Royaume-Uni dépenserait annuellement davantage que pour l’allocation de chauffage hivernal afin de financer une initiative qu'il considère contraire aux intérêts britanniques et potentiellement dommageable pour les relations avec les États-Unis.

Toutefois, selon The Telegraph, des sources du Foreign Office assurent que l'accord ne dépasserait pas les 8,9 milliards de livres sterling prévus.

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