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Guerres et guéguerres
La guerre du Hamas à Gaza donne les premiers signes de débordements majeurs qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices pour tous : pour les Palestiniens, pour les Israéliens, pour toutes ces nations, y compris celles du golfe Persique, qui dépendent de paix pour investir et préparer la transition vers l’après – hydrocarbures, par exemple.
De fait, les escarmouches en Cisjordanie se font plus fréquentes et plus pressantes tandis qu’au Nord, les échanges meurtriers entre le Hezbollah et Israël s’accélèrent. Pendant ce temps-là, Israël accentue ses bombardements sur Gaza, pour, selon la version officielle «en finir avec le Hamas», ce qui, malheureusement n’épargne pas les populations civiles. En effet, la comptabilité des morts tenue par le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, parle de plus de 7 000 morts, dont presque 3 000 enfants vers la fin de la semaine. À la fin de la journée de mardi, Netanyahu déclarait à ses soldats que les dernières attaques israéliennes à Gaza avaient tué des douzaines de terroristes et peut-être plus. Des «douzaines et plus» ce n’est pas très précis tout ça, mais si l’on se réfère aux 7 00 morts proclamés par Gaza sur la même période, mettons trois douzaines de soldats du Hamas ne représenteraient alors que 5 % du total de morts ce jour-là, ce qui est clairement un problème dans ces mathématiques tant imprécises qu’horribles.
Comment résoudre cette équation ?
Je suis loin d’être un spécialiste, un expert ou même un amateur avisé, mais il me semble que le problème fondamental c’est que Gaza est surpeuplé, que le Hamas est installé un peu partout, y compris dans des kilomètres de tunnel qui ne peuvent pas être atteints facilement et donc que toute action militaire israélienne classique (avec tanks, missiles, bombardements par avions, soldats) va forcément finir par tuer 20 fois plus de civils que de terroristes du Hamas… Ce qui est inacceptable, même si Israël a le droit de se défendre face au Hamas ! D’autant que, plus le siège de Gaza et les bombardements se poursuivront, plus le ressentiment vis-à-vis d’Israël va s’aggraver, menaçant plus fortement encore la paix et la sécurité futures de l’état d’Israël lui-même.
Or, que voudrait Israël plus que tout : un avenir apaisé ou encore aggraver sa situation en poussant la revanche d’abord, sans penser aux conséquences ?
Ce que les militaires israéliens devraient donc considérer ce n’est plus d’entrer à Gaza pour liquider le Hamas à grands frais, mais, plutôt, d’en faire sortir les innocents. L’idée est d’ouvrir la frontière aux civils et de les laisser sortir, le ‘tri’ devant se faire sous contrôle d’Israël et des Nations unies. Ceux qui sont du (ou pour) Hamas resteront derrière. C’est la première proposition. Où envoyer les Palestiniens non-Hamas est expliqué plus bas. Le Hamas peut évidemment bloquer la sortie, mais il en paiera alors le prix.
D’autre part, l’Égypte ne veut pas des Palestiniens, ni la Jordanie, le Qatar, l’Iran ou l’Arabie saoudite non plus d’ailleurs… Israël n’en veut pas plus et se démène, depuis la Nakbah (la catastrophe) de 1948 qui, au final, déplaçait plus de 700 000 Palestiniens en 1948, pour les isoler et les déplacer à sa convenance, y compris à Jérusalem et en Cisjordanie ; il FAUT leur trouver un pays, ni occupé, ni assiégé. La solution des deux États est donc cruciale. La seule problématique c’est de dessiner ces pays. Des concessions sont nécessaires.
La colonisation de la Cisjordanie par petites bouchées à travers des années Netanyahu est, par ailleurs, une initiative totalement arrogante et inacceptable. Ce processus répugnant s’accélère même depuis que Netanyahu est sous l’influence de partis religieux extrémistes qui, dans un pacte du diable, offrent à Netanyahu sa seule chance de contrer les procès de corruption qui lui sont faits ! Netanyahu a été, il est vrai, élu démocratiquement, mais c’était surtout parce que les Israéliens ont pensé qu’il était le meilleur garant de leur paix et de leur sécurité ! Or, le 7 octobre a démontré que sa politique est contreproductive et qu’elle ensemence la violence et la haine SANS garantir la sécurité…
Netanyahu et ses alliés de droite devront donc quitter la scène à travers une élection et, comme Israël l’a déjà fait en 2005 à Gaza, elle devra obliger, cette fois, les 450 000 colons illégaux de Cisjordanie de partir afin de faire de la place aux Palestiniens venant de Gaza. Ils y trouveront logements et infrastructures et cela équivaudrait à la reconstruction de ce qui aura été détruit à Gaza. Les colons déplacés retourneraient à leur lieu de vie précédent en Israël. C’est la deuxième proposition clé.
La troisième proposition importante est que les 140 km2 de Gaza qu’Israël aura entre-temps ‘nettoyés’ du Hamas, reviennent finalement sous le contrôle d’Israël, avant de faire éventuellement partie du territoire israélien lui-même, l’État d’Israël cédant, en contrepartie, des territoires ‘équivalents’ à la Cisjordanie – au sud de Nazareth et de la mer de Galilée, probablement. Un accord éventuel pourrait inclure des protocoles pour l’accès à l’eau, la vente d’électricité, un soutien technique à l’agriculture, les accès de marché, le contrôle des frontières… et bien plus, si le désir de vivre côte à côte, en paix, se matérialise concrètement.
Il restera la question émotionnelle de Jérusalem et il sera d’évidence difficile de trouver des accords puisque toutes les parties engagées parlent au nom d’un divin unique, qui restera, on le craint, silencieux… Internationalisation partielle ?
Le diable est dans le détail, évidemment, mais il y a, peut-être, comme proposé ci-dessus, un début de solution qui, comme toujours, demandera concessions et compromis pénibles si l’on veut véritablement accéder à deux États pouvant vivre côte à côte, sans constamment se crêper le chignon… Il faut bien commencer quelque part ? Commençons par expatrier les innocents de Gaza à la Cisjordanie…
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M. Margueritte a été nommé à la tête de la National Empowerment Foundation sans les qualifications prescrites et ceux qui l’ont nommé en dépit de cela sont largement à blâmer et doivent assumer leurs responsabilités. Mais je fais partie de ceux qui ne croient pas en la vertu garantie des diplômes et des degrees…
Un diplôme ou un degree est certes un indicateur probable de certaines qualités. De mémoire ? D’acharnement académique ? De discipline ? D’intelligence intellectuelle ? Qu’en sais-je ? Mais je connais autant de citoyens sans diplôme qui sont des réussites à tout point de vue : honnêteté, curiosité, érudition acquise personnellement, créativité, intelligence émotionnelle, sens du leadership ; que des diplômés ruisselant de suffisance et de médiocrité, parfois même véreux, paresseux ou dysfonctionnels.
Je sais bien que le monde dans lequel nous vivons reconnaît et favorise les diplômes, qui n’ont d’ailleurs pas tous la même valeur et que l’on fabrique même parfois illicitement, tant la pression est forte. Mais, au-delà des règlements floués, un non-diplômé de bon acabit vaudra toujours mieux qu’un «degree holder» visqueux, médiocre ou recroquevillé sur ses propres besoins personnels.
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Que 30 énergumènes investissent la Citadelle pour empêcher que les spectateurs du concert qui s’y tenait puissent écouter une chanson particulière relève de la déraison totale !
Nous vivons ensemble dans ce pays, en paix, seulement parce que tous, tant que nous sommes, reconnaissons nos différences et les respectons. Quand des groupes, alimentés d’idées particulièrement polluantes d’une supériorité quelconque ou d’un droit perçu, sont aptes à dicter aux autres et interviennent dans leurs vies, comme à la Citadelle, nous confrontons les prémisses de l’intolérance qui met invariablement le feu aux poudres.
C’est pour cela que ces énergumènes (et leurs inspirateurs) doivent être sévèrement mis au pas, avec toute la force de la loi ! Sinon, on risque d’enclencher le cercle vicieux de l’intolérance qui mènera au «baté randé» qui ne fait que du mal et duquel il est tellement difficile d’émerger sans rancoeur et sans désir de vengeance !
Les autorités du pays ont intérêt à ne pas rater le coche…
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Il n’y a, évidemment, AUCUN fonds CSG. Toutes les recettes CSG sont, délibérément, cachées au Consolidated Fund et on y a nominalement déjà puisé ce qui a été généré jusqu’ici pour faire d’autres dépenses aussi. Ce qui laisse bien sûr un «trou» imprévu, qu’il faudra bien combler !
Allons-nous, un jour, pouvoir analyser une projection financière officielle de la CSG, pour tenter, légitimement, de voir ce qui nous attend à l’avenir ? Qui va combler les déficits du Budget qui vont certainement grossir, grâce au CSG et à une population vieillissante ?
Le salaire du ministre des Finances tout entier, allocations comprises, ne suffira pas, bien sûr…
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