La reprise de l’activité hippique devrait se faire en mai. C’est du moins le souhait de la Horse Racing Division (HRD), qui a réuni en ce sens, hier, les entraîneurs à son siège.

Longtemps incertaine, la saison hippique 2024 devrait prendre son envol d’ici un mois et demi, voire deux mois, mais le flou reste entier à ce stade, car ni la date exacte du coup d’envoi (certains observateurs anticipent cependant la date du 4 mai), ni le calendrier officiel et encore moins les fixtures ne sont, pour l’heure, disponibles.

Aussi, il faut dire que plusieurs autres zones d’ombre demeurent, à l’image de la situation de certains jockeys, apprentis et trackriders, qui ne sont toujours pas en possession d’une assurance valide pour se remettre en selle, ce qui fait que plusieurs écuries ont concédé un retard certain au niveau de la préparation de leurs coursiers.

Si la majorité des entraîneurs semble être d’accord pour le coup d’envoi en mai, il y a fort à parier que certaines écuries ne seront pas présentes lors des premières journées de compétition. La solution d’une couverture d’indemnité proposée par l’entraîneur pour tous ses cavaliers d’entraînement est une option acceptée par la HRD, mais reste à savoir qui acceptera de prendre ce genre d’engagement avec tous les risques financiers que cela comporte, encore plus en période de vaches maigres en ce qui concerne les dotations de courses (stake money), apprenons-nous.

La difficulté des écuries logées à la rue Shakespeare pour acheminer leurs coursiers vers la piste d’entraînement est également un dossier brûlant qu’il faudra impérativement régler. Une solution sera recherchée par la HRD auprès du horse racing organiser qu’est la People’s Turf. Au cas contraire, le taux de participation pour les premières journées de compétition risque d’être très faible.