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‘Handicapping’ des chevaux
Hippisme : Les entraîneurs font grise mine
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‘Handicapping’ des chevaux
Hippisme : Les entraîneurs font grise mine

Le statut quo devrait prévaloir en ce qu’il s’agit du rating des chevaux.
À la veille du dry run du MTC Jockey Club (MTCJC) et à huit jours du coup d’envoi de la saison, certains professionnels de l’industrie, principalement les entraîneurs, laissent échapper une véritable frustration. En cause: la décision du MTC Jockey Club (MTCJC) de ne pas procéder au réajustement des merit ratings des compétiteurs.
C’était devenu une tradition au fil de années. Arrivé au 1ᵉʳ août, alors que l’âge de tous les chevaux de l’Hémisphère Sud augmentait d’une année, le Mauritius Turf Club (MTC) et par la suite la Horse Racing Division (HRD) procédaient au réajustement des ratings de tous les coursiers en activité. Le raisonnement étant d’équilibrer les forces en présence afin de permettre notamment aux coursiers d’un certain âge de continuer à se montrer compétitifs. Or, tel ne devrait pas être le cas cette année.
En attendant que la Gambling Regulatory Authority (GRA) ne valide le nouvel indice de valeurs pour les différents effectifs au Champ-de-Mars, leurs entraîneurs respectifs ont déjà pris connaissance de la décision du MTCJC, le horse racing organiser pour la saison 2025. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette décision fait tout sauf l’unanimité.
«Dans mon effectif, j’ai plusieurs coursiers qui sont d’un certain âge ou qui sont restés hors-compétition pendant un long moment. Pour eux, le réajustement de leur rating est primordial pour qu’ils puissent continuer à se montrer compétitifs», nous explique un entraîneur, qui peine à comprendre. Et il n’est pas le seul. Un assistant-entraîneur, qui a souhaité lui aussi conserver l’anonymat, nous soutient que ce ratings review au mois d’août a toujours fait partie de l’industrie hippique mauricienne, une juridiction qu’il est difficile d’opposer à d’autres. Contexte mauricien
«Je salue l’initiative du MTC de solliciter l’expertise sud-africaine et australienne sur cet aspect, mais il faudrait bien faire comprendre que le modèle mauricien ne peut être calqué sur aucun autre. À titre d’exemple, nous n’avons pas d’élevage à Maurice. Aussi, une épreuve estampillée Groupe 1 sur notre île ne tient pas la comparaison avec ce qui se fait ailleurs. Le contexte mauricien est tout autre et il faudrait impérativement le prendre en ligne de compte», estime-t-il.
«Le turf mauricien a plus de 200 ans d’existence. Si pendant ce temps nous n’avons pu former des gens capables pour assumer ces fonctions, nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes», déplore un autre professionnel que nous avons sondé. Mais que dit au juste le MTCJC face à toutes ces critiques ? «Nous pouvons comprendre le sentiment des entraîneurs, mais il ne faut pas oublier que tous les chevaux qui seront en compétition cette année ont été au repos pendant au moins neuf mois. Comment trouver le juste équilibre pour la réévaluation des rating ? Il aurait été difficile d’être équitable envers tout le monde», nous affirme un haut officiel du MTC.
Un changement de cap est-il encore possible à une semaine du coup d’envoi ? Difficile à dire, mais la balle est à présent dans le camp de la GRA.
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Licence d’entraîneur: la GRA met en garde contre les escroqueries
Point de raccourci pour l’obtention d’une licence d’entraîneur. Par le biais d’un communiqué hier, la Gambling Regulatory Authority (GRA) vient rappeler aux aspirants entraîneurs que toute tentative de contourner les règles relève de l’escroquerie. Ceci faisant suite aux rumeurs d’individus promettant aux demandeurs leur licence contre paiement. Le régulateur enjoint d’ailleurs le public à dénoncer toute pratique frauduleuse et illégale visant à pervertir son processus de séléction.
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