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Dans une pharmacie à Bagatelle

«Humiliée», une cliente porte plainte à l’ACIM

2 juillet 2024, 17:00

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«Humiliée», une cliente porte plainte à l’ACIM

Une lettre a été envoyée vendredi à l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM) pour dénoncer un manque de transparence dans une pharmacie de renom à Bagatelle Mall. Cela, suite à un incident qui s’est produit jeudi dans ladite pharmacie «self-service» lorsque la plaignante, une cliente régulière, a vaporisé une petite quantité de parfum sur son poignet afin de vérifier la fragrance. Ce geste, souvent considéré comme banal dans de nombreux magasins, a pris une tournure inattendue. Sommée de payer illico pour le parfum, la plaignante a déposé une plainte officielle pour traitement inhumain et pour manque d’information sur les pratiques autorisées dans le magasin.

La plaignante, qui a tenu à attirer l’attention sur le besoin d’une meilleure formation du personnel de sécurité et une communication plus claire envers les clients, revient sur l’incident. «Je me suis rendue dans cette pharmacie pour faire des achats, dont des médicaments, et à un moment, je me suis tournée vers le rayon des parfums. En l’absence d’un tester, j’ai vaporisé une toute petite quantité de parfum sur mon poignet pour vérifier la fragrance, soit un usage négligeable, mais à ma surprise, une femme agent de sécurité m’a crié dessus en exigeant, sur un ton hautain et hostile, que j’aille directement vers la caisse pour régler la note. Elle m’a escortée devant tout le monde jusqu’à la caisse, me faisant passer pour une voleuse et du coup, j’ai accepté de faire le paiement», déplore-t-elle, ajoutant qu’elle s’est sentie rabaissée.

Elle précise que l’agent de sécurité, qui se trouvait juste derrière elle au moment des faits, ne l’a pas prévenue mais qu’elle aurait attendu que l’acte soit commis pour l’humilier. «Alors que l’agent de sécurité me lançait un regard dénigrant et est restée debout devant moi lors du paiement, j’ai demandé aux employés de me montrer la notice qui indique que si en cas d’utilisation d’une petite quantité de parfum, le client doit payer sans tarder et si un traitement disproportionné est nécessaire dans ce cas. Ils se sont montrés évasifs, soutenant qu’ils ne sont que de simples employés. J’ai même dû laisser mes produits sur place.»

Sollicitée pour une réaction, la superviseure de la pharmacie a nié l’incident, tout en soutenant d’abord qu’elle était bel et bien présente et que rien ne s’est produit. Mais elle est revenue sur ses propos pour avancer qu’elle était absente au moment des faits. L’ACIM, qui a enregistré cette plainte, confie qu’elle envisage de faire une enquête pour évaluer les pratiques de cette pharmacie et d’envoyer un courrier à la pharmacie qu’elle donne des informations précises sur ses produits exposés.