Tooorrr. Bola Pratibha… Garder Rs 1 million de bijoux  à la maison, en voilà une mauvaise idée. Pourquoi ne pas les avoir mis à la banque, dans un coffre-fort ? Décidément, ils ont l’œil ces cambrioleurs. En parlant de mauvaises planques, le SSR Medical College avait un squelette ou plutôt des cadavres dans son placard. Un trafic de corps, de quoi donner vie à la polémique. Allons-y gaiement.

Les morts, décidément, ne peuvent plus reposer en paix. «On ne nous laisse plus un seul instant de répit», explique une voix d’outre-tombe, interrogée par l’express. La faute à ces charognards de pilleurs, qui n’hésitent pas, pour quelques morceaux de métaux, à manipuler des corps en décomposition. «Ils ont du plomb dans la cervelle», déplore notre interlocutrice.

C’est la mort dans l’âme qu’elle a appris, dit-elle, l’existence d’un trafic de cadavres, où des macchabées atterrissaient à leur insu sur la table d’étudiants en médecine. «C’est triste pour ces vieux de finir ainsi. J’en veux à mort à ceux qui les traitent comme des grenouilles que l’on dissèque en laboratoire. Les choses se présentent sous de fâcheux auspices», ajoute, quant à lui, Pierre Tombale. Enterrement d’accord.

Autre personne très bien terrée : Yashika. Comme Charlie ou le poignet droit de Mantee Murchoyea, la femme découpée en petits morceaux, on a du mal à la retrouver. C’est que la pauvre fille doit, pour le moment, faire le deuil de son rêve anglais. La malheureuse ne voulait guère revenir au paradis, de peur qu’un parent satanique ne lui coupe ses ailes d’ange. Quel thriller. Trépassons.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, on nous prie d’annoncer le décès prématuré du «Mauritius Pride», qui est en galère. L’ancre de ce géant autrefois en vogue n’étant plus fit for business, il a décidé de jeter l’éponge, au grand dam des Rodriguais qui comptaient sur lui pour leurs vivres. Aux dernières nouvelles, le gouvernement ne veut pas se mouiller pour l’aider à garder la tête hors de l’eau. Il faudrait se dépêcher, avant qu’il ne tombe dans les filets des voleurs de ferraille qui font feu de tout bois.