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Triturer
Triturer signifie tripoter. C’est un peu ce que le Premier ministre envisage de faire avec la Constitution en utilisant des institutions du pays, comme le State Law Office, le Parlement et l’opposition, afin de réaliser ses projets de réforme. Cette démarche purement politicienne provoque, à raison, des remous de la part de ceux qui ont à coeur les valeurs démocratiques, selon lesquelles le pouvoir devrait se rapprocher du peuple, et non s’en éloigner.
Nous sommes en septembre 2004. La démission de Siddick Chady vient chambouler les calendriers des partis. Une subséquente partielle, prévue par la loi suprême du pays, risque de nuire tant à l’équipe gouvernementale MMM-MSM qu’à celle de l’opposition d’alors (l’Alliance sociale, menée par Ramgoolam, se prépare à reprendre le pouvoir). Il y a alors un consensus affiché pour esquiver la partielle et d’aller directement aux législatives de juillet 2005. Le MSM-MMM et l’Alliance sociale, pourtant adversaires féroces dans l’arène publique, signent un pacte secret, dans le dos de la démocratie. Dans cet inattendu consensus entre les forces politiques, c’est la démocratie qui sort meurtrie. Le rapport du juge Albie Sachs sur la réforme électorale préconise qu’on réduise à 150 jours la période maximale de 240 jours prévue par la Constitution pour la tenue d’une partielle. Nos politiciens souhaitent amender, mais dans le sens contraire : pousser le délai jusqu’à 300 jours. C’est dans leur intérêt, pas dans celui du peuple.
Dix ans plus tard. Deux hommes, qui se sont détestés publiquement, préparent le terrain pour triturer la Constitution. Ils ont le pouvoir et les instruments, bref les ressources pour le faire – d’où ce momentum consensuel. Les deux voisins de River Walk se font vieux et ils doivent préparer leur retraite et celle de leurs suiveurs. On parle d’une deuxième République, mais au fond c’est davantage pour tailler leurs costumes de futurs président et Premier ministre. La réforme électorale est devenue une redoutable arme politique, utilisée pour neutraliser les adversaires. Ce n’est pas une fin, c’est un moyen pour gruger l’électorat et ainsi parvenir à leur fin... de parcours.
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Dear Sir Anerood and Comrade Paul,
I sincerely believe that the Remake was in trouble even since it was remade ! How could anyone imagine building bonds of trust and selfless waves of love on the basis of the number of insults, aspersions, affronts, calumnies, taunting and slurs accumulated between you two, ever since your love affair started, namely through the split of 1983 ? From day one, it looked like the most unnatural of remakes (if ever any of those are indeed possible). You invited us to another sincere cohabitation on the basis of a 50 :50 and a quite touching exchange of fingersful of birthday cake (the pictures brightened our lives for days on end…) I know that Elizabeth Taylor, Larry King, Eminem and Dionne Warwick did it at least twice, but it never lasted, did it…
Should we therefore behold Deuteronomy 24 :1-4 ? « When a man takes a wife and marries her, if then she finds no favor in his eyes because he has found some indecency in her and he writes her a certificate of divorce and puts it in her hand and sends her out of his house and she departs out of her house, and if she goes and becomes another man’s wife and the latter man hates her and writes her a certificate of divorce and puts it in her hand and sends her out of his house or if the latter man dies, then her former husband, who sent her away, may not take her again to be his wife, after she has been defiled, for that is an abomination before the Lord. And you shall not bring sin upon the land that the Lord, your God is giving you as an inheritance. » Fortunately, I am an agnostic ! And no one wants to sign the damned certificate of divorce of the Remake !
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