A l’occasion de Pâques, Liverpool rime bel et bien avec poule aux oeufs d’or. 11e victoire de rang. 30e réalisation pour son attaquant. 96e but de la saison en championnat. N’en jetez plus, la Coupe du Liverpool Football Club est presque pleine. Le 19e sacre est à la porte d’Anfield. Gerrard, Suarez où l’intenable Sterling n’ont plus qu’à se baisser pour le ramasser.

Le but de Michael Thomas en 1990 étant plutôt prohibitif, empêchant tout excès de zèle avant que la boucle soit définitivement bouclée*, les Reds ne crieront toutefois pas victoire avant l’heure. Mais tout est en place pour le couronnement du nouveau roi d’Angleterre.

A six jours du Bloody Sunday face à Chelsea, Liverpool rugit de nouveau sur les terres du royaume. Quand la monarchie de droit divin coule dans vos veines, vous retrouvez tôt ou tard le pouvoir… Et, c’est officiel, il bondira à nouveau gaiement sur les verts pâturages de la compétition qui a fait sa renommée internationale la saison prochaine : la Ligue des champions (5 victoires en C1). Ah, c’est Luisito qui va être content ! Enfin, si le Real Madrid ou un autre requin ne l’a pas happé d’ici là au prochain mercato…

Battre Norwich ne fut pas une sinécure hier, mais bien heureux celui qui parvient à mettre le grappin sur trois points par les temps qui courent, avec ces relégables récalcitrants, véritables bandits des grands chemins détroussant sans état d’âme les puissants de la haute bourgeoisie ! Jadis, elle servaient à soigner le goal average ces équipes-là…

Aujourd’hui, un Sunderland ou un Crystal Palace font plus peur que n’importe quelle grosse cylindrée du haut de tableau. Manchester City et Chelsea résisteront-ils à l’impressionnante vague du Kop ? Nous offriront-ils du suspense jusqu’à la 38e journée ? Le physique de Liverpool suivra-t-il ses incroyables facultés mentales à trois journées de la fin ?

Premier élément de réponse ce soir lorsque Man City recevra West Bromwich Albion. C’est promis, les Citizens, qui ont pris un gros coup sur la patate depuis la ‘passe décisive’ de Kompany à Coutinho il y a huit jours à Liverpool, ne vendront certainement plus la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Et Chelsea ? Le poney avance à reculons ! A chaque fois qu’on le voit dans la peau du champion, il se tire une balle dans le pied. Au point de laisser le petit chihuahua de Brendan Rodgers lui mettre 5 points dans la vue.

Le poker menteur de Jose Mourinho est en train de se retourner contre lui. Prêter Romelu Lukaku à Everton était une grosse erreur de jugement qu’il est en train de payer cash. On pourrait d’ailleurs voir les limites du système Mou demain, en demifinale aller de la Ligue des champions, face à son double perfectionné : l’Atletico Madrid.

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Lors de la saison 1990-91 : Arsenal se déplaçait à Anfield pour la dernière journée et seule une victoire des Gunners sur le score de 2-0 pouvait empêcher le sacre des Reds. Mais ce qui semblait improbable à l’époque devint réalité sur un but de Michael Thomas en fin de partie qui fit chavirer Arsenal et pleurer Liverpool à chaudes larmes…