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Beuurrrkkk
Mince, j’ai la nausée, un haut le coeur. Quelqu’un peut me filer des comprimés d’avomine ? Non, non, détrompez-vous, je n’attends pas un heureux événement. Ce sont les politiciens – oui, encore eux – qui me donnent envie de dégobiller, de dégueuler, bref, de vider mon sac estomaqué. La langue fourchu de ces vers me mine. Leur poésie de bas étage finit toujours en cata-strophe. Quel fesses-tival de cancans.
Non, sérieux, y’en marre de voir leur cirque, ces éléphants qui ont fermé leur magasin de porcs-elaine. Va falloir plus que du «panadol lopital» pour venir à bout du mal de crâne que nous refile cette bande d’entêtés. L’homme à la Rolls qui n’hésite à écraser son coq au vin pour une partie de bouilla-baise avec l’homme à poils blancs, avouez qu’il y a de quoi en faire tout un flanc, d’être hagard-hagard.
Tiens, va aussi me falloir une bonne dose de «dite sinwa» pour faciliter la digestion. Mon gros intestin grelotte, il a du mal à supporter les news journalières. Vols, mineurs qui se soulent la gueule et qui soulent leurs parents, routes défoncées, sorcières mal-aimées, des policiers qui joueraient aux voleurs, escrocs en tailleur ou en costard, agressions, il y a de quoi vomir ses tripes par les narines.
De bonnes nouvelles, il y en a ? Attendez, je vais fouiller. Non, je n’en vois pas, mais peut-être que mes phares sont sur «dim». Au loin, toutefois, la Coupe du Monde de foot, qui se profile à l’horizon. Même si tout ce carnaval n’est pas tout à fait un régal pour tous les Brésiliens, on s’invitera quand même au bal, pour oublier les manigances de certains chacals.
En attendant Rio, rions jaune. Pas la peine d’être vert de rage, de faire grise mine ou de broyer du noir à cause de quelques caméléons qui ne voient pas plus loin que le bout de leur queue. Leu-leu.
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