Ça y est. Après des semaines de pré-histoire durant lesquelles il a pratiqué la politique de l’autruche, le boa conspirateur a craché le morceau. Il a avoué qu’il était chaud bouillant à l’idée de faire son nid avec le blaireau à poils blancs, une espèce qui, comme lui, ne tient absolument pas à disparaître. Tous deux ont la queue qui frétille et il y a fort à parier qu’il y aura encore du remue-je-fais-le-ménage dans la ménagerie.

Décidément, le grand manie-tout retombe toujours sur ses pattes. Plus fort que Spiderman, il a su tisser sa toile autour du chat Whiskers en lui promettant de l’aider à grimper aux rideaux. Pour ses besoins, il lui a même assuré qu’il allait l’aider à monter sur le trône. Ben quoi ? Traire cette vache à lait qu’est le cuir du peuple ruminant pendant cinq ans, avouez qu’il y a de quoi se lécher les babines et le museau.

Et alors que les aigles roucoulent tout en essayant de nous pigeonner, le coq, lui, s’est fait embrocher, il a fini au four. Pour rôtir le poulet, il ont trouvé le moyen de faire monter la mayonnaise avant de le déguster à la petite cuillère et en lui refilant la patate chaude. D’autres, selon un bison futé, pourraient également finir en steak haché de cerf puisque la chasse est ouverte.

Tout cela rend chèvre le vieux bouc, qui souhaitait installer son cabri dans l’étable, quitte à se mettre en couple avec le grand méchant loup. Voyant que son plan battait de l’aile, il a quand même essayé de tendre la papatte griffue et proposer un coussinet au rapace qui n’en a fait qu’une bouchée. Désormais, l’ancêtre des lions en cage a une dent de requin contre les piranhas.

Comment se terminera ce remake cinématographique d’Animal Farm ? Vous le saurez en regardant la course épique de quelques bourriques qui ne sont pas très à cheval sur les principes.