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O país de futebol

12 juin 2014, 08:09

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Nous voici sur le sol de Pelé. Le Roi du football. Au pays du football. Pas étonnant que dans ce pays très croyant, le football soit ainsi considéré comme une religion. Bienvenue au Brésil. Visite en terre sainte du ballon en quelque sorte.

 

Là se côtoie un peu tous les extrêmes, du très riche qui se balade en hélico (pour éviter les embouteillages !) au pauvre qui gagne zero Reais par mois. On passe du noir au blanc, au sens propre comme au figuré, des «suburbs» sales aux favelas à la culture hip hop qui font carrément partie intégrante de la culture brésilienne.

 

Le Brésil est une véritable invitation au voyage que n’aurait pas renié Jean-Jacques Rousseau. Le festif et le créatif se marient avec passion et exubérance. Un peu comme ce drapeau national ou le vert et le bleu se mélangent harmonieusement.

 

Sans oublier le côté sombre et dangereux, avec la guerre larvée contre les narco-trafiquants et la délinquance. Quand on se balade dans la rue, la présence de militaires qu’on croise parfois, nous rappelle que, ici, on n’est pas chez les Bisounours, Coupe du monde ou pas !

 

Ici, plus qu’ailleurs, brassage ethnique et multiculturalisme veulent vraiment dire quelque chose. Notre jeune nation mauricienne aurait certainement des choses à apprendre sur ce vivre ensemble. Non, la connexion entre Maurice et le Brésil ne se limite pas qu’à Rosa et aux télénovelas !

 

Les quelques jours que nous venons de passer à Sao Paulo nous ont déjà permis de contempler la diversité et la richesse de la vie brésilienne, tout en devinant aussi sa face cachée, dans la fureur de cette incroyable mégalopole culturelle. Qui n’a visiblement pas fini de nous surprendre.

 

Bien sûr, le Brésil c’est aussi Pelé, qui a laissé une trace indélébile dans la mémoire de nos aînés qui l’ont vu jouer, mais aussi dans l’histoire du foot. Ses héritiers, Romario, Ronaldo, Ronaldinho, ont brillamment fait flotter le maillot auriverde lorsque le destin les a choisis pour briller. Aujourd’hui, c’est un autre fils du sol qui s’avance pour tenter d’emboîter le pas au maître.

 

C’est un jeune bien de son temps (je ne parle pas que de sa coupe de cheveux !) qui a les épaules frêles mais qui porte les espoirs d’un renouveau. Footballistique. Pour la nation qui a donné toute sa grandeur à cette compétition qu’est la Coupe du monde. Mais aussi peut-être économique et social, par ricochet d’une éventuelle victoire. On en reparle dans un mois.