Publicité
Hannibal Player
Eh bien voilà ! Il faut toujours des choses qui sortent de l’ordinaire pour faire une grande Coupe du Monde. Après un si beau début de compétition, des buts en veux-tu en voilà et du spectacle à la plupart des matches, il manquait sans doute un truc un peu crasse pour que Brazil 2014 entre définitivement dans la légende.
Luis Suarez a donc décidé de nous jouer le troisième épisode de «Vampire vous avez dit vampire» (film de la fin des années 80). Comme Zinedine Zidane ou Roy Keane, il vient de laisser une trace indélébile dans l’histoire du ballon rond en se permettant une frasque que nul n’avait osé avant.
Mais contrairement aux deux autres, l’attaquant uruguayen n’est pas en fin de carrière. Et au rythme où il accumule ses conneries, il se fait hara-kiri tout seul. En mordant Giorgio Chiellini mercredi lors de Uruguay-Italie (1-0), il soigne ses stats canines : 2010, il chope Ottman Bakkal (PSV Eindhoven) par le cou, et 2013 c’est au tour de Branislav Ivanovic (Chelsea).
Après une saison exceptionnelle avec Liverpool, où il a frôlé le titre de champion, et qu’il vient de torturer sa terre d’adoption, la Perfide Albion, en expédiant deux missiles qui coulent le Titanic déjà brinquebalante de Roy Hodgson pour son premier match du Mondial, il vient de tout bousiller.
Quel gâchis ! Non, on ne peut pas tout te pardonner ‘Luisito’. Tout génie que tu sois, tu ne peux pas continuer à laisser tes pulsions de plus en plus dignes d’Hannibal Lecter, détruire ta légende. A moins que c’est le but recherché quelque part dans ton subconscient…
Comme l’a dit hier Robbie Fowler, autre buteur de renom et chouchou d’Anfield, Suarez est fantastique sur le terrain mais est en train de traîner dans la boue la réputation du Liverpool FC, qui a tout fait pour l’aider et lui offrir une ‘réinsertion’ normale.
Suivi par un médecin chez les Reds, Luis Suarez n’est vraiment pas un joueur comme les autres. Il a besoin de soins. Son passé et ses origines pèsent peut-être bien plus lourd qu’on ne l’imagine…
Après avoir traité Patrice Evra de ‘negro’ et volé un but au Ghana au Mondial sud-africain (qui élimina les Black Stars il y a quatre ans), El Pistolero confirme aujourd’hui qu’il n’a pas changé. «L’animal», comme le qualifie avec peu de délicatesse The Sun, est un véritable lion en cage. Il semble qu’il ne puisse évacuer son trop plein de testostérone, d’adrénaline ou je ne sais quoi encore.
Comme un gamin de 5 ans dans une cour de récré, il vous mord si vous l’emmerdez, c’est comme ça. C’est le Mike Tyson du ballon rond. Mercredi, il n’a pas supporté le traitement de son cerbère italien et risque une lourde suspension. Son Mondial est déjà terminé. La Colombie n’en demandait pas tant avant le 8e de finale de samedi.
Quid de son retour à Liverpool après tout ça ? Brendan Rodgers et le board des Reds ne devraient-ils pas sauter sur l’occasion pour le ‘lâcher’ à prix d’or au Barça ou au Real ? Mais qu’en pensent les sponsors des deux protagonistes du Clasico après l’incident avec Chiellini ?
Le vampire est exposé à la lumière du jour et même transformé en chauve-souris, il aura du mal à s’éclipser par un soupirail…
Publicité
Les plus récents