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On dirait la Copa America !
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On dirait la Copa America !
Vous avez dit la Coupe du Monde ! Ben non. C’est plutôt la Copa America. C’est le premier constat qu’on est obligé de faire à l’issue de la première partie de ce Mondial brésilien. Attention ! Les pays des deux continents américains sont toutes voiles dehors. Ce sont, en effet, eux qui tiennent la dragée haute dans cette compétition dans le second tour à élimination directe.
C’est quasiment un sans-faute pour les pays d’Amérique du Nord et celle du Sud dans cette présente Coupe du Monde. Huit sur dix. Il faut le faire. Sans les éliminations de l’Equateur et du Honduras, ce serait 100% de réussite de la part des équipes qualifiées dans ce Mondial venant de cette partie du globe.
Avec le Brésil, l’Argentine, la Colombie, le Chili, l’Uruguay, les Etats-Unis, le Mexique et le Costa Rica, les deux continents américains sont en force dans ces huitièmes de finale. L’Europe n’a qu’à aller se rhabiller. Le vieux continent ne compte, en fait, que six qualifiés. Les deux places restantes sont allées à l’Afrique (une première historique !) alors que l’Asie est complètement absente.
Du jamais vu ! Autant de pays d’Amérique du Nord et du Sud qui passent la phase de poules. Au décompte, c’est l’AmSud qui est en force avec cinq qualifiés, contre trois de la zone Concacaf. Quelle explication à cela ? Il n’y a pas dix mille réponses. Ils se sentent comme à la maison. L’adaptation climatique est plus simple et en plus ils bénéficient du support de leurs fans massivement.
C’est ce qui peut aussi expliquer la faillite de l’Europe. Enfin, c’est un tout autre débat. On retiendra quand même que les pays européens ne se bombent pas le torse dans cette Coupe du Monde. Il ne reste plus que l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Belgique, la Suisse et la Grèce en lice. C’est 50% des pays du vieux continent qui sont passés à la trappe car il y avait treize représentants au départ.
En termes d’élimination au premier tour, il y a du lourd qui ont, lamentablement, mordu la poussière. A commencer par l’Espagne, championne en titre et double détentrice de la Coupe d’Europe. Ensuite, il y a l’Angleterre, le pays où le football a été inventé. Sans oublier aussi l’Italie, la quadruple championne du monde, et le Portugal, finalement décevant avec un Cristiano Ronaldo qui s’est la joué petit bras.
Au niveau des surprises, on en retiendra principalement deux. D’une part, l’exploit du Costa Rica qui, contre toute attente, s’est extirpé du groupe de la mort au nez et à la barbe des Italiens et des Anglais. Et de l’autre, il y a l’Algérie avec sa toute première qualification historique pour les huitièmes de finale. Chapeau aux Ticos et aux Fennecs.
Les paris sont maintenant lancés à l’entame de cette deuxième séquence du Mondial. On remet les compteurs à zéro. C’est une autre compétition qui débute aujourd’hui. Le moindre manquement est désormais fatal. C’est une guerre de nerfs qui prend le dessus. Il n’y a plus de calcul à faire maintenant. A élimination directe et tout peut arriver à tout moment.
Au jeu des pronostics, chacun y va de son opinion, mais ce qui est sûr, c’est que les Sud-Américains seront représentés en quarts, voire jusqu’en demi-finales, compte tenu des deux huitièmes de finale 100% latino et aussi des quarts entre deux équipes de ce même continent. Autant dire que les Amériques ont pris le pouvoir dans cette Coupe du Monde pour l’instant. Jusqu’à quand. On verra bien…
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