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Fort de café…

On ne peut pas dire, en pensant à la Colombie, que ce soit le football qui vient immédiatement à l’esprit. Bien sûr, tout le monde garde en tête le souvenir de l’excellent Valderama et sa crinière dorée. On a aussi été souvent époustouflé, cette saison en championnat de France, par les performances de James Rodriguez sous le maillot de Monaco, mais jusqu’ici, la Colombie était plutôt synonyme de café exceptionnel ou de… cartel de la drogue. Autant dire que si nous sommes toujours partants pour quelques tasses du nectar des Dieux qu’est, par exemple, le café d’«Aguadas Rainforest Group», on ne goûte que très peu aux activités des seigneurs de la poudre blanche !
Mais depuis hier et son éclatante victoire face à l’Uruguay, la Colombie a rappelé au monde que footballistiquement, elle en jette aussi. Et pendant quelques années encore, on le souhaite, cette équipe colombienne, grâce à son football bien articulé, orienté vers l’offensive, restera un modèle pour les autres nations.
Je ne sais plus qui disait que si on pouvait le rêver, on pouvait le faire. Cette affirmation va comme un gant à cette équipe colombienne qualifiée pour la première fois de son histoire pour les quarts de finale et que, il faut l’avouer, on ne voyait pas franchir l’obstacle Uruguay, même sans Suarez.
Mais la Colombie a une arme suprême : James Rodriguez. Le meilleur buteur de cette Coupe du monde nous a gratifiés d’une prestation qui le place parmi les attractions majeures de la compétition. Le Petit Prince colombien a tout pour lui : la jeunesse, une technique hors pair et une vision de jeu sans équivalent. Avec un tel phénomène la Colombie peut se permettre de rêver les yeux grands ouverts. Le football joué à un tel niveau mérite d’être qualifié de… stupéfiant.
Intense et offensif, le match entre le Brésil et le Chili a, comme on l’a vu, tenu toutes ses promesses et si le sort (le montant plutôt) ne s’en était pas mêlé, c’est le Chili que la Colombie aurait rencontré en quarts. Hélas, les montants font partie du jeu, les coups de pied au but aussi. Cette fin dramatique est le lot des matches-couperets et, sans le talent de Julio Cesar, le Brésil serait actuellement en train de pleurer sa Coupe du monde.
Le Brésil, cependant, même s’il n’est pas la sélection la plus séduisante du moment, est encore là. Et que demande-t-on à ce niveau-là finalement ? Le résultat, il me semble. Difficile de reprocher quoique ce soit aux Brésiliens !
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