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Des choix clairs
C’est un homme d’État exceptionnel que Maurice accueille cet après-midi. Une personnalité majeure qui devra marquer non seulement l’histoire de son pays mais également celle de toute l’Asie. C’est avec beaucoup de plaisir que nous saluons ce dirigeant de grande valeur, Narendra Modi.
Homme à la fois visionnaire et profondément intègre, il avait réussi la mutation spectaculaire de l’État de Gujarat, avant d’être élu Premier ministre de l’Inde en mai dernier. Maintenant, il veut appliquer le même modèle de développement à l’échelle de son pays.
Soit une industrialisation poussée, des administrations efficaces, des infrastructures modernes et un cadre incitatif pour les investisseurs. Dans un pays confronté aux complexités d’une société multiconfessionnelle et aux lourdeurs bureaucratiques, sa mission est ardue. Mais, déjà les résultats de l’effet Modi sont visibles. En janvier de cette année, la Banque mondiale prévoyait, dans ses perspectives économiques globales, que le PIB indien progresserait de 6,4 % en 2015 puis de 7 % à partir de 2016.
Si Modi maintient le rythme de ses réformes, la croissance indienne dépasserait celle de la Chine en 2017, analysait le journal «Le Monde» au début de cette année. Ceux qui avaient mal jugé le personnage au départ reconnaissent aujourd’hui que son orientation idéologique est dictée par une attitude pro-business et rien d’autre.
Modi a les idées claires sur le plan politique également. Il a refusé d’affronter les élections générales de 2014 en constituant une coalition hétéroclite et en dégageant un consensus mou. Son parti, le BJP, a finalement dépassé, seul, la majorité absolue de 272 sièges, ce qui n’était pas arrivé depuis trente ans en Inde.
Narendra Modi, homme du peuple, s’est imposé par son labeur et sa sincérité. Jeune, il a exercé comme vendeur de thé à la gare d’Ahmedabad. Devenu Premier ministre, il tente d’apaiser la soif de progrès de son pays.
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