Louis van Gaal trouvera-t-il son équipe d’ici la 38e journée de championnat ? On peut en douter. L’entraîneur néerlandais a le chic pour mettre en rogne les supporters des Red Devils et faire tourner les commentateurs sportifs en bourrique.

Ses sempiternels équipes à géométrie variable, ses tests tactiques incessants, sa platitude sur le banc sont autant d’agacements pour les fans. Celui à qui on aurait vendu Old Trafford sans confession l’été dernier, auréolé d’une Coupe du monde brésilienne olé olé en trompe l’œil, ressemble aujourd’hui à une copie quasi conforme de… David Moyes. Et oui, on en est là ! Tout ça pour ça… Les noms ronflants ne suffisent pas pour assurer la pérennité post-Ferguson. Du moins pas encore.

Battu en quart de finale de la FA Cup, lundi, à domicile, contre Arsenal (1-2), United va terminer la saison les mains vides pour la deuxième fois d’affilé. Après avoir pris le bouillon contre MK Dons en début de saison en League Cup, et tremblé plusieurs fois en Cup (Cambridge et Preston) MU n’aura pas réussi de grandes choses en coupe cette année.

En championnat, MU occupe une flatteuse quatrième place du championnat (si on se réfère aux matches indigestes qu’il propose à ses supporters chaque semaine) mais peut trembler avant ses deux prochains chocs contre Tottenham et Liverpool. Les ambitions semblent être revus à la baisse à chaque match.

Après neuf ans d’invincibilité contre Arsenal à domicile, Man Utd a dû s’avouer vaincue lundi. La bande à Arsène Wenger a enfin su forcer son destin et s’ouvrir les portes de la finale vers Wembley (s’il se défait au préalable de Bradford ou Reading en demi).

Et comme un symbole c’est Danny Welbeck, celui dont Van Gaal avait osé dire qu’il n’avait pas le niveau pour jouer à Manchester Utd (!) qui a crucifié les mancuniens. Dans le jeu, pourtant, United n’avait pas démérité dimanche, perdant en jouant… comme Arsenal avait l’habitude de le faire. Les temps changent décidément peut jubiler Arsène ! Car même Angel Di Maria perd la tête, lui pourtant réputé si calme…

LVG n’a plus beaucoup d’options maintenant : la qualification européenne ou un lynchage médiatique. Réveil impératif face à Tottenham, dimanche, puis Liverpool, la semaine prochaine ! Il y a le feu au lac mancunien.