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Yeux des îles

AIors que les yeux des îles de l’océan Indien sont braqués sur les Jeux qui se déroulent à La Réunion, on ne peut que regretter que la communion qui se manifeste autour du sport n’existe toujours pas au niveau touristique. Ou pas encore, puisque la griffe mauricienne sur l’organisation «îles Vanille» ne se manifeste pas encore de manière saillante.
On aura beau tourner les données dans tous les sens, mais un fait, persistant et têtu, demeure : la carte «océan Indien» est une carte maîtresse. Il existe peu d’endroits au monde où sur quelques milliers de kilomètres carrés on peut retrouver une telle diversité culturelle, une telle kyrielle naturelle – volcan ici, terre de sept couleurs là, fôrets séculaires à Madagascar, flore exceptionnelle du parc de la Vallée de Mai aux Seychelles – et autant de mélanges, d’échanges ethniques et de métissages aboutis.
Jusqu’ici pourtant, malgré l’initiative éminemment louable des «îles Vanille», personne ou presque – en dehors de ceux qui savent identifier des avantages immédiatement monayables – ne semble se passionner pour le label «îles Vanille». Presque personne ne s’en réclame d’ailleurs, sauf dans d’obscurs forums, sur quelques campagnes Facebook et à l’occasion de quelques billets à gagner.
Or il est désormais plus que temps que cette organisation qui végète prenne de l’épaisseur et réussisse son envol. La balle est dans le camp du ministre mauricien du Tourisme. Et si désormais footballistiquement on ne semble plus savoir quoi faire avec un ballon, touristiquement parlant, Maurice domine la ligue avec une supériorité évidente. Et personne, vraiment personne, ne viendrait reprocher à Maurice d’avoir trouvé le chemin le plus rapide pour aller au but.
À vous de jouer, Monsieur le ministre…
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