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Systematic country diagnostic: des plans d’infrastructures qui méritent des réformes (II)

11 août 2015, 15:59

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Systematic country diagnostic: des plans d’infrastructures qui méritent des réformes (II)

Une série d’articles, qui a débuté le jeudi 6 août 2015, s’attache à résumer les constats du rapport n° 92703-MU de la Banque mondiale, avec l’actualité locale la plus récente. Aujourd’hui, résumons la situation nationale de…

 

L’énergie

 

 

En toile de fond, un constat : entre 2005 et 2011, les capacités énergétiques installées augmentent de 1,7 % alors que la demande de pointe croît, elle, de 2,7 % en moyenne sur la même période. En parallèle, la capacité de production d’énergie par tête d’habitant, en termes de Kilowatt (kW), est parmi les plus basses du monde, comparée à des économies insulaires comme la nôtre (Figure 109). De plus, alors que les initiatives mondiales pour éviter la pollution de l’atmosphère s’accélèrent, le pourcentage d’énergies renouvelables baisse et le pourcentage dépendant du charbon augmente de 10 % entre 2005 et 2011.

 

Contrairement à la CWA, le CEB couvre, a priori, les frais de ses opérations d’autant plus que le prix des hydrocarbures est en chute libre (prix du Brent à USD 49 ces jours-ci). C’est ce que disent les derniers comptes publiés, mais il faut cependant signaler que ceux-ci ne couvrent que la période de 12 mois au 31.12.2011 (profits annuels alors de Rs 936 millions, contre Rs 873 millions en 2010). C’était il y a déjà trois ans et demi, tout de même…

 

Un rapport récent de l’AfDB rappelle que notre capacité installée en 2013 était à 489 MW, la demande la plus élevée était de 446 MW et que cette «réserve» de 43 MW est fragile face à une demande qui progresse, des travaux de maintenance qui deviennent pressants et des choix de nouvelles capacités qui traînent et qui sont de plus en plus litigieux. Ainsi, après les pertes de temps accumulées sur le «unsolicited bid» de CT Power, est survenu l’étrange rejet de la proposition des Danois de BWSC par le Central Procurement Board, suivi d’une réévaluation (commanditée par le CPB) positive que certains ne retrouvent plus (même si son existence est confirmée par le ministre Collendavelloo au Hansard !), un rapport de l’IRP que les membres ne peuvent signer parce que mis à la  porte le matin même où cela devait se faire etc. La conséquence en est que les vieux moteurs de St Louis (des Pielstick qui ont 37 ans déjà) peuvent craquer à n’importe quel moment et aggraver la situation sur le réseau, que deux procès en Cour suprême vont ajouter aux retards (le premier va être entendu le 7 septembre) et que le nouveau tender du CEB du 3 juillet 2015, qui est accusé d’être «tailor made» pour un fournisseur particulier, est lui-même englué par ces affaires en cour.

 

Ce qui n’arrange vraiment personne, et certainement pas les clients du CEB, c’est-à-dire nous-mêmes, parce que plus le temps passe, plus les risques de blackout augmentent ! D’autant plus que le «lead time» pour l’installation de 4 moteurs totalisant 60 MW est de 15 mois…