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Transversale: Crazy Liverpool

17 avril 2016, 19:28

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0-1, 0-2, 1-2, 1-3, 2-3, 3-3, 4-3. Liverpool nous a refait une Istanbul 2005 jeudi soir. Le Borussia Dort­mund ne lui dira pas merci. Les médecins devraient même penser à conseiller à leurs patients cardiaques de ne pas supporter Liverpool.

L’esprit de Bill Shankly est toujours là. Jurgen Klopp l’a réveillé. Liverpool a retrouvé son ADN qui fait de lui un club unique. Avec une capacité à ne jamais s’avouer vaincu et a toujours aller de l’avant même lorsque les vents sont contraires.

Si le légendaire fighting spirit anglais devait avoir un nom, on pourrait lui coller un logo du LFC. Istanbul 2005 (de 0-3 à 3-3 puis victoire aux tirs au but face au Milan AC), Alavès 2001 (5-4 en finale de Coupe de l’UEFA), West Ham 2006 (3-2 en finale de Cup contre West Ham)… On rajoute Norwich cette année aussi juste pour rigoler ?

Difficile de parler de hasard quand on contemple les exploits européens de Liverpool et cette capa­cité à renverser des situations compromises comme personne d’autre. Lorsque Steven Gerrard et Jamie Carragher sont partis, beaucoup ont cru que l’âge d’or du Kop était passé et que la traversée du désert risquait d’être plus délicate que prévue.

Et puis Jürgen Klopp est arrivé. Avec lui, l’es­poir est revenu. Liverpool est allé en finale de la Carling Cup, vient d’éliminer Manchester Utd puis le Borussia Dortmund pour atteindre les quarts de finale d’une Europa League dont il devient le nouveau favori.

Liverpool n’a certes rien gagné, mais son entraî­neur allemand fait mieux que Brendan Rodgers avec une équipe pourtant plus faible (Suarez et Sterling sont partis) et, le plus important, a ravivé la flamme.

Comme Thomas Tuchel, l’entraîneur du Borussia Dortmund, je ne trouve pas d’explication rationnelle à ce qui s’est passé jeudi. À 0-2 pour Dortmund, j’ai vu un bombardier allemand inarrêtable, taillé pour la gagne, qui aurait mis en pièce n’importe qui en face de lui. Attaquant parfois à 7 dans le camp des Reds. Franchement, à cet instant, je ne donnais pas cher de la peau de Sakho, Mignolet and Co. Beaucoup de fans ont même éteint leur télé pour aller se coucher ! Mais, comme en 2005, j’aurais dû savoir qu’on n’éteint jamais sa télé avant la fin d’un match… quand Liverpool joue !