«Personne ne peut transférer à autrui son droit naturel, c’est-à-dire sa faculté de raisonner librement et de juger librement de toutes choses ; et personne ne peut y être contraint. C’est pourquoi l’on considère qu’un État est violent quand il s’en prend aux âmes.» (Baruch Spinoza, philosophe hollandais, Amsterdam 1632-La Haye 1677)

Merci à tous ceux et celles qui ont compris le symbolisme de notre boycott symbolique des travaux parlementaires ce matin. Ils sont de plus en plus nombreux à manifester leur soutien en faveur de la liberté d’opinion.

On ne le dira jamais assez : le principe de la gouvernance démocratique, c’est la liberté, ici celle de pouvoir exprimer son opinion. Alors que nos dirigeants veulent, à tour de rôle, imposer leur pensée totalitaire : il nous faut répéter cet axiome car la liberté demeure le but constant de toute démocratie.

Aujourd’hui, le Parlement sera moins peuplé. Paradoxalement, c’est tant mieux pour notre démocratie. Et il nous faut aussi respecter l’opinion de ceux qui ont choisi de ne pas boycotter.

En attendant, ce serait bien que quelqu’un saisisse la Cour suprême pour statuer sur la constitutionnalité ou l’anticonstitutionnalité de la décision (qu’on trouve, nous, antidémocratique et partiale) de Maya Hanoomanjee. On pourra aussi songer à demander aux instances internationales (pourquoi pas la Cour internationale de justice de La Haye ?) de trancher de manière dépassionnée. Afin que personne ne se retrouve en situation de «judge and party»

Que vive la liberté !