Alors que le début de la Premier League anglaise est dans un mois, plus précisément le samedi 13 août, voilà qu’il fait déjà parler de lui. Vous l’aurez sûrement deviné… c’est bien à José Mourinho que je fais allusion. Le nouveau coach des Devils de Manchester United, fidèle à ses habitudes, a donné le ton pour sa prise de fonction cette semaine. Bien sûr, avec, comme toujours, une pointe d’humour et d’ironie, rythmée par ses déclarations chocs (dont lui seul a le secret), il a amusé la galerie. Il ne changera jamais celui-là. C’est certain. 

Cet homme est spécial (pour faire allusion à ce surnom de ‘Special One’ que les anglais eux-mêmes lui avaient donné quand il avait rejoint le banc de Chelsea. Il a un caractère bien trempé. Il a le franc-parlé et est surtout très provocateur. Voilà ce qui vaut à José Mourinho, né dans la ville de Setubal (au sud de Lisbonne), d’être le plus célèbre des entraîneurs d’équipes de football. 

La presse anglaise l’aime bien et les tabloïds se régalent à chaque fois qu’il boude et boycotte les conférences de presse ou encore quand il ouvre la bouche pour lancer des phrases percutantes, ironiques et parfois blessantes. 

Et cette semaine, José Mourinho (53 ans) a récidivé en visant une des icônes du club, Ryan Giggs. «Le job que Ryan Giggs voulait est celui que Manchester United m’a donné», a-t-il déclaré. Il a lancé des piques vers Arsène Wenger (dont le dernier titre de champion en Premier League remonte à 2004) et aussi Wayne Rooney qui ne sera, selon lui, jamais un N°6… (À lire en pages 10 et 11 de cette édition). 

Revoilà donc José Mourinho ! Au top même de sa forme et aussi spécial qu’à l’époque où nous l’avions connu. J’ai cependant fait, pour vous, une petite sélection des phrases percutantes du coach Portugais et je dois l’avouer, ces phrases resteront sans doute immortelles. En voici donc quelques-unes : «Si je devais me noter sur 10, je me mettrais un 11.» ; «Je suis champion d’Europe, je ne suis pas n’importe qui, ‘I am a Special One’» ; «Que j’accepte ou non, je suis le seul au monde à avoir remporté les trois plus grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Italie et même Portugal). Donc, au lieu de m’appeler le ‘Special One’, peut-être que certaines personnes devraient m’appeler ‘The Only One’ jusqu’à ce que quelqu’un réalise la même chose que moi» ; «Si je suis critiqué, c’est de ma faute. J’ai mal habitué les gens. J’ai mis la barre très haut en gagnant trop partout où je suis passé.» ; «À Barcelone, j’ai entraîné Ronaldo, pas celui-ci, le vrai, le Brésilien.» ; «Barcelone est une ville très culturelle, avec de nombreux théâtres, et ce garçon (Lionel Messi) y a très bien appris à jouer la comédie.» ; «Je ne pense pas que ça a été un Chelsea ennuyeux. Ce qui est ennuyeux, c’est une équipe (Arsenal) qui passe 10 ans sans titre. Quand vous supportez un club, que vous attendez autant de temps pour gagner une Premier League, ça, c’est ennuyeux… Arsène, je l’admire et j’admire Arsenal. Il est impossible d’atteindre 1000 matches sans un soutien fantastique du club, y compris dans les mauvais moments, surtout que ces moments ont été nombreux.»