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«Penalty structure»

23 septembre 2016, 10:00

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En parcourant le rapport des commissaires cette semaine, notre attention est attirée sur deux incidents : (1) «Approaching the 600 metres Step To Fame was taken in when insufficiently clear, crowding Bellicosity on its inside, resulting in Bellicosity having to be checked and brushing the running rails. At an inquiry into this incident, jockey Ghunowa (Step To Fame) pleaded guilty to a charge under MTC Rule 160 A (d) for failing to take the necessary steps to ensure that his mount did not interfere with Bellicosity. He was fined Rs.30,000» et (2) «From near the 150 metres Mr Leyend shifted in under pressure, carrying Candy Rock, which was improving on its inside, inwards, with Candy Rock becoming inconvenienced close to the heels of Memphis Mafia, which had shifted out under pressure. At an inquiry into this incident, jockey Bussunt (Mr Leyend) pleaded guilty to a charge under MTC Rule 160 A (d) for failing to take the necessary steps to ensure that his mount did not interfere with Candy Rock. He was suspended from riding in races for one Mauritian race meeting.» Deux charges similaires (Rule 160 A(d)), mais deux sanctions différentes. Dans le premier cas, le jockey est mis à l’amende contrairement à son collègue qui écope d’une semaine de suspension.

Il arrive souvent, dans une enquête (on parle en connaissance de cause) qu’un jockey, trouvé coupable de «careless riding» – dans les deux cas qui nous concernent «failing to take the necessary steps to ensure that (their mounts did not interfere with)» – opte pour une suspension ou une amende lorsqu’arrive le moment pour les commissaires «to find a proper penalty». Il se peut, donc, pour l’un comme pour l’autre, que les sanctions ont été dictées suivant ce qu’ils avaient à dire «inmitigation». Même si le dernier mot revient toujours aux commissaires. Rien n’est contraire à l’ordre habituel des choses jusque-là, même si d’autres vont peut-être trouver à travers ces sanctions une certaine inconsistance dans la manière de faire des commissaires. Là n’est pas le débat pour L’Express-Turf.

En revanche, on est en droit de se demander si les commissaires adoptent une nouvelle approche – retour à l’ancienne plutôt ! – depuis l’appel gagné par le jockey Fayd’herbe, dans lequel cas des critiques avaient été émises contre les «sentencing guide-lines» sur lesquelles s’appuyaient les commissaires, suivant les recommandations faites en début d’année par Steve Railton, Stipendiary Steward & Secretary, Licensing Committee of the Hong Kong Jockey Club suite à sa visite au Champ de Mars sur invitation du MTC en 2015. Le jockey Fayd’herbe avait vu sa suspension de deux journées être convertie en une amende de Rs 35 000. Une conversion qui n’épousait en aucune manière la politique établie par le MTC cette année.

Qu’est-ce que Railton avait à dire sur les sanctions ? «There can be no guarantee that the fine is indeed paid by the offending jockey or by a third party who may potentially benefit from the jockey’s actions.» D’où sa recommandation en faveur d’une nouvelle structure. «I believe it is appropriate for a thorough review of the penalty structure currently in operation in Mauritius and as part of such review I would recommend that the Racing Stewards should, in most instances, impose periods of suspension for riding offences and issue fines in only limited instances.»

Le verdict du comité d’appel dans le cas Fayd’herbe a-t-il contraint les commissaires à revoir la penalty structure mise en place cette année ? La question mérite d’être posée. Et on aimerait bien connaître la réponse.

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