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Une des attentes en 2017
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Une des attentes en 2017
Le droit à la différence d’opinion est essentiel et, dans le monde des courses, cela contribue à rendre populaire l’activité hippique. C’est essentiel, pour l’avenir de ce sport, qu’il reste dans les conversations aussi longtemps que le débat, quel que soit le sujet, se fait dans un esprit d’ouverture, susceptible de conduire à des lendemains meilleurs et non dans un cadre plutôt revanchard et de façon outrancière dans le seul but de critiquer.
C’est pourquoi on s’étonne qu’Alain Rousset soit parti du Stewards’ Room sur la pointe des pieds en mettant sa démission sur le compte d’une «divergence d’opinion». Le public, qui finance les activités hippiques, a le droit de connaître les raisons profondes de cette démission car la question de «divergence d’opinion» seule ne tient pas la route. Avoir une opinion différente du ‘board’ est un droit acquis à l’intérieur de la salle des commissaires, à moins que le démissionnaire ne vienne faire la démonstration que tel n’est pas le cas.
Alain Rousset, en tant que Stipe, avait des responsabilités trop importantes au MTC pour qu’il laisse perdurer le flou sur son départ. Qui, du reste, est diversement commenté depuis, ce qui donne lieu à des suppositions les unes plus choquantes que les autres, d’autant que le principal concerné n’a même pas voulu attendre la fin de la saison 2016 pour claquer la porte. Il a dû se passer des choses qui ont conduit à cette situation-là, car on n’imagine pas un Stipe partir seulement pour «divergence d’opinion». C’est absurde.
Le Chief Stipe Stéphane de Chalain, qui perd en Alain Rousset un homme d’expérience, même si le courant ne passait pas vraiment entre les deux hommes – question de generation gap ? –, a la lourde responsabilité de reconstruire l’équipe qui l’entoure. Car c’est aux Racing Stewards, plus que le board des administrateurs du MTC, qu’incombe la responsabilité d’instaurer un climat de confiance dans le monde des courses, surtout chez un public qui veut que la transparence prime dans toutes les décisions prises et que justice soit faite dans chacun des cas qui se présentent.
C’est pourquoi l’équipe des Racing Stewards, autant que les jockeys, n’est jamais à l’abri de critiques et on a vu dans l’affaire Holland-Catwalk Model l’année dernière comment leurs actions, aussi insignifiantes qu’elles puissent être à leurs yeux, peuvent venir les hanter en appel. “To what extent this (NdlR : une conversation avec un entraîneur avant l’enquête en question) could have influenced what ensued is in the realm of speculations but the blunt fact is that, in the circumstances, it raised an issue of ‘perception of bias’. For this reason, we uphold the objection as raised in both appeals and therefore quash the conviction and sentence in both cases.”
Au vu du nombre d’achats faits en Afrique du Sud en marge de la saison 2017, il y a suffisamment de raisons de croire qu’on aura droit à un exercice rehaussé. On s’attend, du coup, après la récente défection causée par le départ d’Alain Rousset, que le Stewards’ Room, même sans l’aide de la GRA qui veut garder secrètes les informations que son serveur central renferme, se donne également les moyens de ses ambitions avec un personnel fort, ambitieux et qui means business…
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