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Fêtons les champions
La saison régulière touche à sa fin. L’heure est aux récompenses. Pas à la polémique. La saison 2016, longue de 35 journées, excluant l’événement international du week-end prochain, a été éreintante, marquée par des performances exceptionnelles des uns et des autres, mais aussi par des événements qui ont malheureusement terni l’image des courses. On ne reviendra pas sur ces épisodes-là, qu’on veut bien vite mettre dans la poubelle de l’histoire, mais desquels, le MTC et tous les stakesholders, qui ne seraient que des pauvres inconnus, certains peut-être même des misérables, sans les courses de chevaux au Champ de Mars, ont à apprendre car le monde des courses, c’est un monde sans pitié où le «nous» ne signifie jamais l’ensemble de la communauté des courses. En ce samedi 26 novembre, s’il fallait aussi décerner un Equidor au plus mauvais élève du circuit, la lutte aurait été extrêmement serrée !
Mais passons ! Il faut de tout pour faire un monde et celui de l’industrie hippique n’est pas une exception à la règle ! Quelqu’un me disait, l’autre jour, que s’il n’y avait que des «gentle-men» dans ce monde, tout se serait écroulé. Les récents événements politiques aux Etats-Unis tendent à démontrer qu’au grand jamais, rien, absolument rien, ne sera parfait. Qu’on s’était tous «trumpé» !
On fait aussi avec au Champ de Mars où non seulement il y a toujours la perception, mauvaise évidemment, que tout est truqué, mais où le MTC doit aussi être le premier à reconnaître qu’il a encore énormément de boulot pour gagner la confiance de la jeune génération, mais aussi pour rassembler, en son sein, ceux qui s’entre-déchirent pour une question d’égo et de pouvoir.
En attendant ce jour où le MTC et ses stakesholders ne feront qu’un – un rêve ? –, célébrons ceux qui méritent d’inscrire leurs noms dans le salon d’honneur. A commencer par le sacre de l’écurie Rousset, sa 5e depuis 2009. L’investissement qu’a consenti cet établissement l’a remis en haut de la perche d’où il avait été évincé deux saisons durant en 2014 et 2015. Que dire de Parachute Man ? Il n’y a qu’à dire «merci» à ses propriétaires et à son entraîneur, mais aussi à son palefrenier et à son jockey, pour les grands moments qu’il a fait vivre à tous les VRAIS amoureux du sport hippique. Est-il le plus ‘grand’ qu’on a vu à l’oeuvre ? Les opinions divergent, mais c’est cette divergence de vue, de pensée, qui fait des courses ce qu’elles sont. Le plus important dans tout débat, c’est de le placer dans sa juste perspective et son vrai contexte.
Donavan Mansour ? A-t-il été un plus pour nos courses cette année ? A l’Express-Turf, c’est un oui définitif. A l’exception de Mootahadee dans lequel cas il s’en est tiré à bon compte malgré ses deux journées de suspension, le Sud-Africain n’a pas vraiment donné du boulot aux commissaires et il n’est pas celui à blâmer s’il a remporté de nombreuses courses de bout en bout. Il fallait plutôt voir ce qui se passait derrière…
Rameshwar Gujadhur ? Le «King of long shots», sauf si Gilbert Rousset vient le priver du titre de meilleur entraîneur cette semaine, est en passe de devenir le «King» tout court ! Bravo «Coco» !
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