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Big Boys don’t cry
Il m’incombe, cette semaine, de vous parler d’un club qui m’est cher et qui m’est difficile de comprendre des fois. Les Gunners d’Arsenal n’en finit pas me surprendre. Cette semaine, ils ont été renversés par Everton (2-1 : après avoir mené au score). Une défaite qui intervient après une longue série d’invincibilité…soit sur quatorze matches en Premier League (dix victoires et quatre nuls). Arsène Wenger et sa troupe, troisième au classement, sont à six longueurs de Chelsea (leader) alors que Liverpool grimpe à la deuxième place avec, toutefois, le même nombre de points qu’Arsenal.
Doit-on comprendre que la belle série des Gunners a pris fin ce mardi et que, maintenant, c’est la série noire qui débute ? La période faste a, effectivement, pris fin au lendemain de l’annonce du prochain adversaire des Gunners en Ligue des Champions. Est-ce une coïncidence ou tout simplement que les Wenger Boys n’ont pas accusé ce choc des tirages ? En huitièmes de finale, ce sera le grand Bayern Munich, qui a maintes fois croisé le fer des londoniens au même stade de la compétition (en 2005, 2013 et 2014), qui sera sur leur chemin.
En effet, depuis ces dernières saisons, les deux clubs se sont rencontrés en dix occasions et se sont les Allemands qui mènent la danse avec cinq victoires, deux matches nuls contre trois victoires d’Arsenal. La dernière confrontation entre les deux clubs avait vu la nette domination du Bayern qui avait infligé une leçon du football au Gunners (5-1).
Quel malheur pour Arsenal, qui n’arrive toujours pas à passer ce cap des huitièmes en C1 ! Pour Wenger, c’est un vrai cauchemar. Il s’en est même remis à Dieu pour se qualifier en quarts. «Regardez, les six dernières années on n’a pas dépassé les huitièmes. On dit que Dieu a fait le monde en sept jours et c’est le septième jour pour nous, donc on doit avoir un jour spécial», a-t-il relaté dans la presse anglaise.
Et cette maudite semaine des Gunners risque bien de prendre un sérieux coup dimanche quand ils seront en déplacement à l’Etihad Stadium pour le compte de la 17e journée. Cette sortie délicate face à Manchester City pourrait enfoncer un peu plus Wenger et ses Boys dans un sérieux marasme. Il y aura aussi ce stress des rencontres de fin d’année (le boxing day les 26/27/28 décembre et la semaine cruciale avec deux journées entre le 31 décembre 2016 et le 3 janvier 2017) qui commencera à pointer le bout de son nez.
Big Boys…please don’t cry! Ressaisissez-vous les Gunners. Nous sommes à mi-parcours de la fin de la saison. Tout est, donc, encore possible !
Ouvrons ici une parenthèse pour signaler la consécration du Portugais Cristiano Ronaldo qui a raflé son quatrième Ballon d'Or lundi, après ceux glanés en 2008, 2013 et 2014. Grandissime favori, l’attaquant du Real Madrid, 31 ans, s’est imposé devant son éternel rival Lionel Messi et le Français Antoine Griezmann.
Il faut dire que Ronaldo a marqué d’une pierre blanche cette année 2016 avec son nouveau sacre en Ligue des champions avec le Real Madrid et un premier titre de champion d’Europe avec le Portugal. Le Portugais a, lui-même, salué dans la presse espagnole que 2016 était «sa meilleure saison au niveau individuel et collectif» et une «année fantastique». Ronaldo revient ainsi à une longueur de Lionel Messi, qui lui a été sacré à cinq reprises (2009, 2010, 2011, 2012, 2015).
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