Publicité

Qui dit trêve dit repos ?

24 mars 2017, 08:58

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

 


 

Nous entamons cette semaine la trêve internationale. Pour cer­tains footballeurs actifs dans leurs clubs et leurs championnats res­pectifs, c’est une période de calme. Pour d’autres, c’est le branle-bas de combat car ils sont appelés en sélec­tion nationale pour des matches amicaux ou pour disputer les élimi­natoires du prochain Mondial 2018 (prévu en Russie) – comme c’est le cas ce week-end.

Vous conviendrez que, qui dit trêve ne dit pas forcément repos ! Et elle n’est pas très appréciée par certains coaches de clubs qui esti­ment que leurs joueurs n’arrivent pas à récupérer avec, à la base, un calendrier déjà trop chargé. C’est le cas de plusieurs grands clubs euro­péens qui évoluent sur plusieurs tableaux (Coupes européennes, Coupes nationales, championnats).

Par exemple, le PSG et l’AS Monaco, les deux clubs français qui luttent pour le titre en Ligue 1 et qui disputeront la finale de la Coupe de la Ligue le 1er avril prochain, ont vu trente de leur effectif (dont dix-neuf pour le PSG) appelés en sélection. Une situation encore plus compli­quée pour Monaco qui est toujours en lice en Ligue des champions – le club monégasque affrontera le Borussia Dortmund les 11 et 17 avril.

Alors, comment gérer tout cela ? Comment gérer les éventuelles blessures, les coups de fatigue ou encore le stress qui rongent ceux qui sont considérés comme des pièces maîtresses sur l’échiquier tactique de leur entraîneur ?

C’est bien à partir de là que nous pouvons reconnaître et jauger la force et le caractère d’un bon tech­nicien. Ce dernier doit être capable de jongler avec son effectif et de composer avec les imprévus afin d’arriver à faire face à l’adversité qui se présentera à lui.

Dans ce registre-là, il y a eu beaucoup d’entraîneurs qui ont failli dans cette tâche. Celui qui me vient à l’esprit n’est nul autre qu’Arsène Wenger, l’embléma­tique coach des Gunners d’Arsenal. L’Alsacien est souvent confronté à ce genre de problème et arrive difficilement à se sortir d’affaire. Mal en point en Premier League, éliminé en Ligue des champions, il ne lui reste plus que la FA Cup pour sauver une saison en demi-teinte encore une fois. Mais voilà, Arsenal n’aura pas non plus un calendrier tranquille en cette fin de saison. Les Gunners rencontreront suc­cessivement Man City (les 2 et 23 avril – Premier League et FA Cup), Leicester (26 avril), Tottenham (30 avril) et Manchester United (6 mai). Un vrai casse-tête pour Wenger qui possède, de surcroît, un banc sou­vent amoindri par des blessés.

Bon, vous allez me dire que pratiquement tous les clubs et tous les coaches sont dans la même situation que Wenger et Arsenal. Antonio Conté (Chelsea), Zinedine Zidane (Real Madrid), Luis Enrique (Barcelone), Carlos Ancelotti (Bayern Munich) ou encore Massimiliano Allegri (Juventus) sont autant de coaches qui ont connu ce genre de déboires dans le passé. Mais, ils ont tous survécu et jouent désormais les premiers rôles dans leurs championnats respectifs…

Durant la trêve il est important pour ces coaches-là de revoir leur copie, d’analyser les précédents matches disputés, de cerner les points négatifs qui ont enrayé la bonne marche du groupe et d’essayer de mettre en place un schéma tactique plus convaincant afin de rectifier le tir lors des joutes à venir. Cette trêve est, somme toute, un laps de temps idéal pour ces coaches qui souhaitent vrai­ment faire avancer leur club vers le sommet.