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It is their time to eat - Part III (The case of Vijaya and Anil)
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It is their time to eat - Part III (The case of Vijaya and Anil)
Rs 323 200 de revenus par mois – puisées de nos sous de contribuables ! Soit davantage que le salaire de base de la présidente (Rs 296 000), du Premier ministre (Rs 290 000), du leader de l’opposition (Rs 253 710). Quel appétit !
Rs 323 200, ce sont les revenus indécents que touche Vijaya Sumputh comme directrice au centre cardiaque de Pamplemousses (contre Rs 117 000 pour l’ancien directeur). Ce n’est pas Anil Gayan, pourtant adepte des salaires des autres, qui a levé le voile sur ce chiffre impressionnant. Mais le courageux Anwar Husnoo, visiblement choqué par ce sombre contrat, finalisé en quatrième vitesse, par son prédécesseur à la Santé.
Il convient, comme l’a fait bonZour hier, de saluer la position du ministre Husnoo qui a réclamé une enquête sur ce flagrant abus du système gouvernemental par rapport à une nomination, pourtant effectuée par son parti, le Muvman Liberater.
Ce faisant, Husnoo a placé l’intérêt supérieur du pays au-delà des règles d’un parti confetti qui se sent pousser des ailes depuis le départ des coqs dans le poulailler de Lepep. Il aura bien évidemment à répondre de son manque de solidarité au sein des instances de son parti. Mais il n’a pas grand-chose à craindre tant l’opinion est de son côté, tout comme elle le soutenait quand il tenait tête, malgré les lobbies, aux marchands ambulants. Ce qui a contribué à libérer, en grande partie, les trottoirs de Port-Louis.
N’importe quel gestionnaire honnête aurait trouvé indécent ce salaire de Sumputh. Indécent puisqu’à la base, sa nomination est en litige devant la justice pour conflit d’intérêts. Et ce, à la suite d’une enquête initiée par l’ancien président de l’Equal Opportunities Commission (EOC), Brian Glover – qui, depuis, a été éjecté de son siège. Indécent aussi parce qu’on vient nous dire qu’elle a été augmentée (de Rs 100 000) parce que le centre a un chirurgien cardiaque en moins à payer. Comme si Vijaya Sumputh pouvait pratiquer une opération à coeur ouvert.
Alors que la directrice exécutive du Trust Fund for Specialised Medical Care plaide pour l’annulation de sa convocation, en jouant sur le fait que Me Gayle Mary-Jane Yerriah, une nominée du MSM, faisait partie de l’EOC alors qu’elle n’avait pas cinq ans d’expérience comme avocate. Ce qui prouve que le ML n’est pas solidaire du MSM lorsqu’il s’agit de défendre les revenus de ses chéries, ou de manger à tous les râteliers. Des revenus augmentés de Rs 100 000 alors que la Cour suprême n’a même pas tranché l’affaire. Des revenus augmentés juste avant le remaniement ministériel. Il y a de quoi froisser Husnoo et Sangeet Fowdar, alors que Collendavelloo, le leader du parti, défend Álvaro Sobrinho, et case, lui aussi, ses protégés des Collendavelloo Chambers….
***
Flash-back. Le 13 mai 2016, nous avons publié une deuxième lettre d’Anil Gayan qui tentait de nous faire la leçon. Un rappel de ces échanges nous paraît opportun à la lumière de la révélation du salaire de Vijaya Sumputh.
Anil Gayan :
Dear Nad,
<p><strong><sub>I am happy to learn that your salary is more than that of an MP.</sub></strong></p> <p><strong><sub>Can you please let your readers know whether you are entitled to a car allowance or other allowances and perks?</sub></strong></p> </div> <p><sub>I regret to have to resort to claiming a right of reply following the impression created by what your paper published today (Editor’s note: Wednesday 11 May).</sub></p> <p><sub>I would appreciate if you could kindly publish the names of all the Senior Counsels who are reported to have said what you have caused to be published.</sub></p> <p><sub>Since La Sentinelle keeps claiming the high moral ground, I would like to get confirmation whether someone who is not even the holder of an HSC qualification is earning about Rs 300,000 monthly.</sub></p> <p><sub>I believe that your readers are entitled to know whether meritocracy prevails at your company. I reserve my right otherwise.</sub></p> <p> </p> <p><sub><em>Best regards,</em></sub></p> <p><sub><strong>Anil GAYAN</strong></sub></p> <p><sub><em>Minister</em></sub></p>
Our Reply :
I wonder whether Minister Gayan has masochistic (after over hundreds of comments against him online) or voyeuristic tendencies? Or both?
I volunteered to disclose my salary though I was in no way obliged to do so, not being a public servant paid from public funds. Our readers will forgive me for imposing even more useless information on them to quench the curious thirst of the minister. Yes I have a company car, the services of a personal driver, a standard insurance cover, a Rs 2 000 telephone allowance and – in case I receive more ‘supplementary questions’ from Mr. Gayan – I also get free newspapers! How does all this contribute to the debate? Am I, dear minister, paid enough to state my opinion freely, and without fear and favour or do I need to get closer to heaven before doing so?
Lire aussi : «I want the salaries of La Sentinelle staff» : «No, Minister Gayan!»
Retrouvez les deux autres parties de l'éditoriale ' It's time to eat'
“It is their time to eat...”
It is their time to eat (part II)
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