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Les tics

5 novembre 2017, 08:31

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Les propos de Khodabaccus sont graves et dénigrants !

 C’est ce qu’affirme tout le monde, à raison. À notre niveau, on se demande jusqu’où pourraient être les limites d’une telle bassesse. On n’en sait rien. Pour nous, ce qui est sûr, c’est que Mahmad Khodabaccus a franchi la ligne rouge. Cependant, l’on ne peut pas cautionner l’indignation sélective de l’aile féminine du MSM, qui a sauté sur l’occasion, vendredi, pour défendre Maya Hanoomanjee face au grossier personnage du PMSD. Où donc étaient Roubina Jadoo et ses consœurs quand Showkutally Soodhun avait violemment pris à partie Nirmala Maruthamuthu, lors d’un atelier de travail de la NHDC ? Pourquoi sont-elles restées silencieuses quand Ravi Rutnah a aboyé «fémel lisien» contre une journaliste ? Pourquoi rester sur un genre : où étaient ces dames du MSM quand leur Mentor «pissait» verbalement sur ses adversaires politiques, ou quand il insultait les bonnes gens de Rodrigues ? Pourquoi...

L’un des pères fondateurs de la sociologie moderne, Max Weber, jette un éclairage majeur : «Toute activité orientée selon l’éthique peut être subordonnée à deux maximes totalement différentes et irréductiblement opposées : l’éthique de responsabilité ou l’éthique de conviction.» Cette pensée sera utile, selon nous, pour préparer l’aile féminine du MSM pour leur prochaine manifestation de conviction. Cela donnera plus de crédibilité à leurs tics non répétitifs...

Chaque parti politique connaît un tournant décisif dans son existence. Ainsi, un virage, à un moment donné, peut devenir une bascule. C’est le moment où un parti, disons comme le MSM, qui refuse la confrontation au n°18, fait taire les attaques et tente, enfin, de s’organiser en fonction des besoins de toute la nation. Normalement, les partis sérieux portent cette échéance en eux-mêmes, de manière inéluctable. Toutefois, quand on est dans l’opposition, comme le PMSD, il est si facile de faire de la démagogie – dans le fond comme dans la forme. La question philosophique, existentielle : comment devenir un parti sérieux quand les leaders, eux-mêmes, ne le sont pas ? Comment devenir un parti national, qui n’a pas besoin de béquilles, quand l’on se contente toujours du clinquant qu’offre la démagogie ou l’opposition ? Vivement donc une évolution de l’action politique – qui pourrait alors nous conduire à un vrai rajeunissement de l’élite politique– une élite qui doit être débarrassée des sempiternelles dynasties et de leurs suiveurs.

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Ainsi donc, Showkutally Soodhun a réagi à notre dernier numéro de ‘Menteur Menteur’ – qui avait déjà été vu, à hier soir, par plus de 175 510 internautes, à Maurice et ailleurs. Face à notre point principal, qui porte sur le nombre de valises qu’il avait en sa possession, à son retour d’Arabie saoudite à bord d’un jet privé. À la place, flanqué de son avocat, Me Raouf Gulbul, Soodhun donne l’impression d’avoir été pris la main dans le sac, avec les images CCTV que nous avons diffusées : il fait appel à la police de Nobin pour tenter de nous intimider (encore une fois !) et se laisse aller à un discours au relent communal, qui ne fait pas du tout honneur au pays.