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Champions League 2018, un véritable peplum…
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Champions League 2018, un véritable peplum…
Dans la City tourmentée, «Jesus» montra la voie. Puis, vint «Mohamed»... La messe était dite en Angleterre. Presque au même moment, beaucoup plus loin, le Messi s'écartait de la terre promise... impuissant face aux glaives des gladiateurs romains !
Les évènements en Champions League étaient dignes d’un véritable peplum ce mardi au moment où Liverpool et la Roma décidaient de démonter les mythes Manchester City et FC Barcelone.
Les bookmakers les voyaient en finale. Trop beaux trop tôt. Beaucoup de médias aussi. Les Reds et les Romains n’étant que de vulgaires ‘underdogs’ à leurs yeux. Mais la pseudo-finale du beau jeu Barca-City n’était qu’un mirage. Dans le désert d’un prince egyptien. On s’est tous trompés.
Le messie a perdu sa boussole dans l’arène des gladiateurs d’un stade olympique transformé en Colysée infernal, même pour les invincibles de la Liga. Ah bon, tous les chemins ne mènent pas à Rome ? Dans ce cas, nul n’est prophète en son pays. L’empire romain s’est rebellé et s’est libéré du joug de l’envahisseur catalan.
On croyait pourtant que la Remontada historique de l’année dernière contre les Gaulois du PSG (victoire 4-0 au Parc puis défaite 6-1 au Camp Nou) était l’apanage des catalans. Pas qu’ils en seraient eux-mêmes les dindons de la farce !
Aujourd’hui, ce terme qu’ils ont créé a scellé leurs propres illusions européennes. Demontada. Romantada. Pour Rome, la ville éternelle, cette romance du mardi soir constitue le plus grand exploit européen du club depuis une certaine finale de C1 perdue en 1984… contre Liverpool. Si Rome ne s’est pas construite en un jour, la terre promise au Messi a été ébranlée et tend désormais les bras à un pharaon égyptien. Plus que deux marches à franchir…
Quel menu pour Liverpool en demi ? Bayern Munich, Real Madrid, Roma. Trois possibilités. L’histoire et les fans préféreraient que le Prince d’Egypte s’attaque à l’empire romain. Car le bombardier de Munich dispose d’un arsenal de premier ordre et Ronaldo le conquistador ne cesse de renverser des montagnes.
Mais quand on joue du full metal football et que même le ‘blue sky’ n’est plus une limite, on se dit que l’histoire est en marche et que le scénario du film n’est pas écrit à l’avance. Bien malin qui pourra deviner qui trônera tout en haut de la pyramide, n’est-ce pas Mo ?
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