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Vous avez dit «petites équipes» !

22 juin 2018, 10:33

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 Vous avez dit «petites équipes» !

Quand j’ai commencé cette chronique, le pays hôte (la Russie) avait déjà assuré sa place en huitièmes de finale de sa Coupe du monde, après ses deux surprenantes victoires face à l’Arabie saoudite et l’Égypte. L’Allemagne, championne en titre, avait déjà mordu la poussière face au Mexique. Le Brésil avait déjà connu une entrée en matière laborieuse avec un nul décevant face à la Suisse tout comme l’Argentine de Messi, contrainte de concéder le nul face à l’Islande et qui rencontrait la Croatie hier soir pour sa survie. L’Iran se positionne comme étant l’outsider qui pourrait stopper la chevauchée fantastique de l’actuel meilleur buteur Cristiano Ronaldo (4 buts en deux matches dont un fameux triplé face à l’Espagne lors du premier match du groupe B).

En une semaine de compétition, il y a une ribambelle de rebondissements, d’émotions, de joies et de peines. C’est bien ça la magie du football. Les premières joutes de ce Mondial 2018 nous en mettent, effectivement, plein la vue.  Nous continuerons à en redemander. De l’action et encore de l’action !

Si au début de la compétition, on m’avait demandé de désigner les huit meilleurs pays au monde, je l’aurais fait en me basant surtout sur le dernier classement établi par la FIFA (l’instance même qui gère le football à travers le monde). Mais aujourd’hui, les données ont changé. Nous ne pouvons pas nous baser sur nos préférences et nos connaissances factuelles pour tirer notre propre conclusion. En analysant de plus près les différentes forces en présence, nous nous retrouvons avec un groupe de 19 pays (sur les 32 en lice) pouvant, à ce jour, aspirer au titre suprême.

Nous avons pu constater qu’il n’y avait pas de «petites équipes». L’Islande, l’Iran, la Russie, le Mexique, la Serbie, le Japon, le Sénégal et la Suisse sont autant de pays qui peuvent venir jouer les trouble-fêtes lors des derniers matches de cette phase de poule et même après !

Déjà, à ce stade de la compétition, il m’est difficile de désigner, dans l’ordre des choses, les seize pays qui passeront ce tour. Pourtant, cela paraissait comme une évidence que le Brésil se retrouverait en finale face à l’Allemagne en juillet prochain. Et là, cette joute pourrait avoir lieu dès les huitièmes de finale ou pas du tout si l’un des deux ne passe pas ce premier tour ! Loin de moi l’idée d’être cet oiseau de mauvais augure, mais il ne faut surtout pas rater les matches Allemagne vs Suède (ce samedi 23 juin) et Brésil vs Serbie (mercredi 27 juin). Deux rencontres décisives qui permettront aux deux favoris (Brésil et Allemagne) de garder la tête hors de l’eau dans les groupes E et F respectivement.

À jeudi matin, après 20 matches joués, nous avons enregistré trois nuls, 13 matches qui se sont soldés par un but d’écart (dont neuf rencontres se terminant par un score étriqué d’un à zéro). C’est dire que cette compétition est très relevée et indécise. Seules la Russie, la Belgique et la Croatie ont pu se démarquer en gagnant sur un score ou une différence de buts plus élevé. Et pourtant, ces trois pays-là n’ont pas vraiment la faveur des pronostics !

En excluant les trois matches joués jeudi, il reste encore vingt-cinq rencontres dans cette phase de groupes et nous ne sommes peu-têtre pas au bout de nos surprises !