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Encore des clins d’oeil…

14 juillet 2019, 07:20

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Encore des clins d’oeil…

Dans l’unique débat télévisé entre Jeremy Hunt et Boris Johnson, tous deux aspirant à mener le parti conservateur britannique et donc à être le prochain Premier ministre de la Grande-Bretagne, les deux répètent la même folie: la meilleure manière de faire pression sur Bruxelles, disent-ils, c’est de menacer de partir «de manière crédible» dès fin octobre, même s’il n’y a pas d’accord! Or, ni Johnson, ni Hunt ne peut, à ce stade, prétendre faire plier 27 pays européens à leur seule volonté. Pris à leur propre piège, il faudrait alors quitter l’Europe sans accord, ce qui serait catastrophique pour l’économie britannique. À cela Hunt affirme qu’il dira aux compagnies qui fermeront leurs portes (ainsi qu’à leurs employés, on présume) que leur sacrifice était «nécessaire». Boris Johnson a été plus concis, dans le passé : «F**k business!»

En fait, les conservateurs sont aujourd’hui prisonniers de leur propre démence : 63 % parmi eux seraient disposés à voir l’Écosse quitter la Grande-Bretagne pour garantir le Brexit. 59 % accepteraient de voir l’Irlande du Nord en faire de même, ces deux pays ayant voté contre le Brexit il y a trois ans. 60 % des «Tories» sont disposés à accepter des dégâts sérieux à l’économie britannique, pourvu qu’elle se retire de l’Europe ! On ne parle plus de la minorité vociférante qui mena John Major à son référendum fatidique, mais d’une majorité jusqu’au-boutiste qui domine ce qui reste du parti (8,8 % aux dernières élections européennes) et, semble-t-il, les 160 000 membres payants du parti qui décideront, le 23 juillet, du leadership de la Chambre des communes.

La folie ne s’arrête pas là. Avec un nouveau leader conservateur, il faudra renégocier avec le Parti démocratique unioniste irlandais pour obtenir une majorité ! Or, un «no deal Brexit» est une des seules options que le Parlement a fermement rejeté jusqu’ici et peut, si imposé malgré tout, faire exploser l’Irlande avec sa frontière fermée à nouveau avec le Sud ! 

Alors, qu’est-ce qui les attend les pauvres ? Un vote de confiance perdue menant à des élections générales ?L’écroulement du parti conservateur? Un nouveau référendum – très tardivement, accepté par Corbyn – pour que les 56 % qui souhaitent maintenant rester en Europe ne se voient pas «kidnappés» par les Brexiteers (30,5 % pour Farage et 8,8 % pour les Tories) qui restent ? 

Tous les paris sont permis !

Allez comprendre ce que Hunt ou Johnson espèrent tirer de ces scénarios démoniaques auxquels ils postulent. Mais, tiens, s’ils sont, à ce point, prêts à perdre l’Écosse, l’Irlande du Nord et même une partie de leur économie, ne pourraient-ils pas accepter de perdre les Chagos aussi, comme ils y sont, contre notre promesse, à tous, Chagossiens et Mauriciens, de prier à tout-vent pour leur Brexit-à-tout-prix ?

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Le selfie de Gayan avec l’acteur Bill Murray au festival de Cannes, au milieu du beau mois de mai, ne nous rapportera pas une chambre d’hôtel vendue de plus, même si son «look», avec ses grosses lunettes noires, rappelait vaguement Woody Allen. Reconnaissons, par ailleurs, que l’argumentaire qu’une présence à ce festival est, en effet, une occasion de «networking» et qu’il faut bien rencontrer ceux qui, nous l’espérons, nous serons éventuellement «profitables», tient évidemment la route. Cependant, dans ce milieu tout particulier, il est probable qu’Anil Gayan ne mettra jamais l’île Maurice sur le carnet de visites programmées de Penelope Cruz, de Brad Pitt, de Lucie Lucas ou d’Alain Delon. N’est pas Gaëtan Duval qui veut ! Arvind Bundhun ferait-il mieux l’affaire ? La photo du directeur de la MTPA ne suggère pas qu’il ait ni l’exubérance, ni la joie de vivre que l’on associe généralement à «ces gens-là». Si on se trompe, on nous présentera sans doute, bientôt, les retombées positives de son voyage à la Croisette ?Pas celle de Grand-Baie, bien entendu…

Grands classiques de la réponse de Gayan à Bhagwan. D’abord la réponse incomplète puisque si le prix des billets d’avion à Rs 200 000 pièce est précisé (il faut bien que quelqu’un voyage en première, non ?), il n’y a aucune référence aux per diem ou au coût de l’hébergement. Ensuite, la tentative de détourner l’attention, en précisant que l’Economic Development Board y était aussi, sans préciser qui. Le lecteur et le journaliste seront ainsi titillés de savoir qui… Et oublieront peut-être un peu Gayan ?

L’investissement, notamment en voyages, n’est justifié qu’en termes de ses retombées concrètes. Au lieu de Brigitte Bardot et de Carlos, on nous annonce «éventuellement» un court-métrage de Jeremy Walker (Qui ?), une poignée de main avec «Warner Studios, la maison mère», précise-t-on et Canal + Studios qui a pris rendez-vous. 

Il faut, certes, commencer quelque part, mais tout de même, ça fait maigre…

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Depuis que l’on sait que les câbles de l’ambassadeur anglais à Washington peuvent fuiter, on cherche un remplaçant qui ne pense pas que Trump, c’est une catastrophe. On n’a pas encore trouvé ! Nigel Farage ?

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Toujours au Parlement, le ministre mentor nous déclare que la proverbiale «étude est en cours» pour installer d’autres caméras CCTV à certains postes de l’ADSU et du CID ! Cela fait pourtant des années entières que l’on parle de caméras là où on interroge des citoyens, afin d’une part de protéger les policiers face à de fausses accusations de tactiques musclées et d’autre part, les citoyens contre des policiers qui pourraient être tentés d’extraire des «confessions» à force de gifles ou pire. Alors que l’on a pu trouver quelque Rs 15 à 16 milliards de roupies pour le projet Safe City, en temps record, et apparemment sans grandes études préalables – du moins nous n’en avons pas connaissance – qu’est-ce qu’il faut encore étudier sur cette question qui paraît pourtant si simple ?

Si ce n’est pas de la farfouille, ça en a tout l’air !

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Le «trésor» de St.-Francois, à Rodrigues, est une chance. Pour les randonneurs qui l’on découvert, pour Maurice et pour Rodrigues. Soulignons cependant qu’il y a incompatibilité entre «patrimoine» et «hard cash» et qu’un vrai magot voudra dire une évaluation, qui va prendre du temps et qui sera peut-être contestée, ce qui prendra encore du temps. La loi, c’est la loi, assurément, comme le dit SAJ, mais rien n’empêche l’État mauricien de payer les 50 % du trésor ne lui appartenant pas et de considérer – «rendre» le tout à Rodrigues qui, jusqu’à preuve du contraire, est «Maurice même» ! 

Le tout est de savoir si Rodrigues veut du patrimoine ou du «hard cash». M. Payendee, parlant pour beaucoup de Rodriguais, voit le trésor rester à Rodrigues, comme un patrimoine qui sera culturellement et touristiquement payant. Il a sans doute raison en cela, mais si le «trésor» vaut de… l’or, il faudra alors construire un mini fort Knox pour le contenir et le surveiller, – ce qui pourrait enlever tout le cachet d’authenticité que l’on retrouverait, par contre, avec un circuit de «découverte» vers St.-Francois, suivant les pas des pirates !

Mais avant toute chose, ne faisons pas comme Perrette; ne rêvons pas trop et sachons de quel genre de trésor il s’agit.

Et en passant, puis-je suggérer que l’on ne laisse pas traîner l'affaire et que l’on ouvre la cave au plus vite pour en faire un inventaire exhaustif en présence de personnes de confiance absolue ? Car la confiance ne règne PLUS dans ce pays, depuis le trafic des os de dodo, la tractopelle à milliards qui passe la douane, peinarde, les billets de banque déclassés qu’il fallait pourtant brûler et la transformation de drogue saisie, aux Casernes centrales en… «mousse noire».