Voilà, sans eux nous ne serons rien ! Sans eux, le Club Maurice ne serait pas aussi bien placé au classement des médailles. Sans eux, nous n’aurions pas ce frissonnement qui nous parcourt l’échine en entendant résonner le «Motherland». Merci à vous, les médaillés. Vous avez été exceptionnels hier en ramenant dans vos escarcelles la bagatelle de trente-quatre médailles, dont seize en or.

De belles performances notées surtout en athlétisme avec dix-sept médailles, dont dix en or. Nos athlètes autrement-capables ont été aussi exacts au rendez-vous. Quatre médailles d’or sur les dix en athlétisme portant la griffe de Vincent Duval, Ashley Telvave, Eddy Capdor et Anndora Asaun. En natation aussi, Scody Victor a réalisé l’exploit en engrangeant, au 50m nl, sa quatrième médaille d’or en quatre éditions consécutives des Jeux des îles de l’océan Indien.

Pour ne pas être en reste, la première journée des compétitions en judo a été prolifique pour nos représentants qui, au départ, avaient placé six judokas en finale dans sept catégories. Au final, les nôtres (Priscilla Morand, Christianne Legentil et Louis Begué) sont montés, en trois occasions, sur la plus haute marche du podium.

En natation, Bradley Vincent a été égal à lui-même, avec à la clé une troisième médaille d’or et, cette fois-ci, au 50m papillon. Notre compatriote sera à suivre aujourd’hui au 200m dos et probablement au relais 4x100m 4nages. Nous lui souhaitons de briller à nouveau lors de cette dernière journée de compétition en natation.

Le tournoi par équipes en badminton a pris fin hier avec la consécration de la sélection masculine. Une belle médaille d’or qui ouvre le compteur de nos badistes. Ces derniers ont placé haut la barre dans cette discipline et ils seront à suivre dans les épreuves individuelles qui démarrent aujourd’hui.

Sinon comment passer sous silence la qualification de la sélection mauricienne de football en demi-finale après avoir arraché le match nul face à une équipe de Madagascar diminuée. En tant que Mauricien, cette qualification est une bonne nouvelle pour la République. Elle a su booster cette ferveur qui est présente depuis le début des Jeux. Mais à bien y voir, il n’y a pas lieu de crier déjà victoire. Nous en sommes encore loin. C’est maintenant, en demi-finale face à Mayotte, que nous pourrons jauger vraiment les «Patel Boys», très chanceux jusqu’ici.