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La génération Y2K et la politique

25 septembre 2019, 13:18

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La génération Y2K et la politique

L’ère 2000 pour ceux qui s’en souviennent était submergée de craintes quant aux possibles bugs informatiques pendant ce changement de siècle. La suite, nous la connaissons tous, pas grand-chose, aucun désastre à signaler.

Cette génération Y2K votera pour la première fois aux prochaines élections générales. Combien sontils ? Quel est leur poids sur la balance ?

En termes de candidats, il n’y en aura point de cette lignée, ils sont trop jeunes et manquent de maturité. Tant mieux pour tous, mais le vote d’un jeune adulte de 18 ans vaut autant que le vote d’un directeur d’entreprise et de n’importe qui d’autre.

Un quart de siècle de cela, la distinction fondamentale entre un instituteur et un élève était la connaissance. Avec l’avancement de la technologie, cette distinction s’amenuise de jour en jour. C’est pour cela que ceux qui exercent cette noble profession devraient toujours avoir le dernier mot. La pédagogie dans l’enseignement n’est pas donnée à tout le monde, il faut quelque part une vocation pour la maîtriser et c’est cela qui fait toute la différence. Vingt-cinq bougies plus tard, la distinction fondamentale entre un jeune ‘pre’ et ‘post’ Y2K demeure l’outil informatique et forcément la communication.

Revenons à nos échéances, donc nos jeunes sont de nos jours plus exposés à l’information qu’il y a un quart de siècle de cela. Ils maîtrisent les réseaux sociaux et parfois se font entendre. Malgré ce que l’on peut croire, un jeune avec un téléphone est un pôle d’attraction sur Internet, ils ont souvent plus d’amis et de followers que leurs parents sur Facebook par exemple. La quantité étant un critère sine qua non en politique, la tentation de s’approprier ces esprits malléables est tout à fait normale.

Lors des trois dernières joutes, aucune coalition n’a atteint le seuil des 50 %. Le taux d’abstention d’autre part a atteint les 25 % pour les dernières joutes. Chacun son interprétation, chacun sa vision, mais il est un fait que le désintéressement se fait plus pressant et que cela fausse les attentes des uns et des autres.
Très loin des conclusions et des théories de nos observateurs politiques, il est évident que la maîtrise de la technologie devrait faire la différence lors de la prochaine joute. Sur Facebook, les jeunes utilisateurs peuvent avoir 5 000 amis, c’est le profil atypique des Y2K, mais 10 Facebookers avec 5 000 Friends ne font pas 50 000 Friends. Le réseau d’influence reste gouvernable.

Les universitaires aujourd’hui étudient pour des emplois qui n’existent pas encore. La dynamique dans le secteur des services apporte son lot de stress que seule la prochaine génération est capable de maîtriser.

Les réformes tant attendues à tous les niveaux ne pourront se faire qu’avec cette génération.

Ne pas comprendre la génération Y2K : bug politique !