Comment entraîner une nation dans une progression surréaliste en à peine 25 ans ? De la pauvreté à la prospérité. La Chine affiche la réussite malgré la diabolisation dont elle fait l’objet de l’Occident. D’autant qu’elle se positionne de plus en plus comme une première puissance mondiale.

Alors qu’elle célèbre aujourd’hui ses 70 ans, il est opportun de saluer le courage de son peuple. Qui n’a eu de cesse de se dévouer, de s’engager aveuglément sur la voie du développement. Et de suivre son leader. Aspirant à ce qui est mieux pour son pays. En vrai patriote.

Nous sommes loin de la nation «tracer» qui «bat baté». Ce peuple-là, mes amis, a le sens du détail. Va jusqu’au bout dans la réalisation de ses tâches avec rigueur.

Maurice gagnerait beaucoup à s’en inspirer. C’est une nation qui frappe par son humilité. Par sa politesse. Par son sens de la rigueur et de la discipline. Plus important encore : tous ont adhéré à la politique du pays. Aucune division possible. Pas de communauté qui chacune «ris so bout».

Cet équilibre repose sur un facteur déterminant : un leadership fort. Si la volonté politique est là pour œuvrer pour le bonheur de son peuple, le peuple, lui, ne pourra que suivre.

Un leader avec de la poigne et une réelle vision pour son pays. Pas un leader dont le souci premier est de plaire au peuple. Par peur d’être impopulaire et, donc, de perdre le pouvoir.

La Chine se vante de son système communiste «with Chinese characteristics». Au vu des résultats, l’on est tenté de dire que le communisme a du bon. Il assure la continuité de l’État, venant à bout de ce cycle infernal qui fait et défait les actions de chaque gouvernement. Défaisant en même temps le moindre progrès accompli.

«Et la démocratie dans tout cela ?» s’insurgent ceux friands de liberté. Mais à quoi sert-il d’accorder une telle liberté à un peuple qui n’est pas prêt à en faire bon usage ? Qui est surtout prêt à déclencher grève sur grève au moindre mécontentement ?

Reste l’épineuse question de Hong Kong qui a braqué les projecteurs du monde entier sur le régime de Beijing. Dans un monde où les droits humains deviennent de plus en plus importants, la Chine doit trouver l’équilibre entre les nouvelles technologies (dont la 5G) et le respect des libertés comme celles revendiquées à Hong Kong. Ce qui s’est passé à Tian’anmen n’est plus acceptable.

La Chine a encore ses défis. Pour nous, les fondements même de notre société sont à remettre en question. Comment progresser si on n’inculque pas la culture du travail à nos enfants ? Comment progresser si on ne cultive pas la rigueur et la discipline dans la moindre de nos actions ? Avoir le sens de l’effort. Au lieu d’être une nation d’assistés.

Nous avons tous le pouvoir de changer la destinée de notre île. Nous pouvons faire de notre vie une vie meilleure. À la place de beaux discours, d’oeuvrer sincèrement pour le bonheur de la nation mauricienne. Et la nation suivra. In peace, justice and liberty!