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ASSEZ ! CESSONS !
Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, nous ne demanderons pas à nos dirigeants de cesser de gaspiller notre argent public, ou de cesser les manoeuvres immondes qui nous interdisent de la transparence due, ou d’enfin pratiquer la méritocratie plutôt que le copinage ou le népotisme, Non, le commentaire s’adressera à nous-même, à vous-même. Car autant il est vrai que l’exemple peut venir d’en haut, il est également vrai que nous n’aurons, en fin de compte, que le leadership qui nous ressemble ou que nous avons laissé passer et/ou toléré…
CESSONS donc DE NOUS DEDOUANNER, DE NE RIEN VOIR, DE NE RIEN ENTENDRE, DE NE RIEN DIRE, à propos de tout ce qui nous dérange, ou nous choque, ou que l’on trouve inadmissible. Pour le repos de l’âme c’est évidemment bien mieux de ne «pas s’en mêler», de raser les murs, de sourire à ceux que l’on méprise simplement parce qu’ils tiennent le haut du pavé. Pour continuer ses petites affaires sans entraves, c’est bien entendu plus commode de se taire, d’être hypocrite, mais en démocratie chaque conscience compte et si l’on prétend être du côté de la décence, de la raison et de la justice, il ne faut pas se taire car chaque voix qui se tait contre l’inacceptable est, en fin de compte, une voix POUR l’inacceptable. Un proverbe africain ne dit-il pas avec justesse qu’il suffit, pour que les méchants triomphent, que les bons ne fassent rien ? C’est l’histoire même de l’humanité : il y a un prix à trahir son devoir d’Homme. C’est celui d’assister au triomphe des ripoux de toutes sortes !
CESSONS DE GASPILLER L’EAU. Il est vrai que le premier des gaspilleurs de cette ressource vitale est le responsable même de l’eau, c.-à-d. la CWA et que le premier des responsables de cette situation ce sont tous les gouvernements qui n’ont jamais pu solutionner le problème. Mais en l’occurrence le principal coupable c’est le gouvernement actuel qui avait promis à la population de l’eau 24/7, en pleine sécheresse de 2014, et qui, tout récemment, cinq ans plus tard, par la voix de son PM, no less, choisissait de redéfinir le concept de 24/7 plutôt que d’assumer le fait que les perditions dans le réseau ont augmenté de 57,6 % en 2014 à 62,7 % en 2019 ! Coupable n’est pas un mot trop fort en la circonstance, mais nous serions coupables aussi de gaspiller cette commodité indispensable au simple motif qu’elle est …bon marché ! Ne laissons pas couler l’eau inutilement ! Jamais ! Sinon c’est le 24/Sec garanti …
CESSONS DE FUMER ! Car fumer n’est pas bon ni pour la santé, ni pour notre portefeuille. Cette toux enquiquinante, c’est votre cigarette. On n’évoquera pas le cancer ….
Et pourtant, malgré ces risques et ces coûts, de nombreuses personnes, y compris des personnes sympathiques, intelligentes, créatives, fument encore ! Il faut admettre qu’une clope au coin de la bouche donne un petit air de «je ne sais quoi», même si les rideaux sentent mauvais après et que les mégots écrasés ne seront jamais particulièrement décoratifs, mais avez-vous seulement regardé une photo HD d’un poumon de fumeur ? Ce qui est sûr c’est que cela ne respire pas la santé comme le bilan des compagnies de tabac qui n’en veulent qu’à votre argent…
CESSEZ DONC DE FUMER ! CESSONS DE SALIR OU DE POLLUER LE PAYS. Pour ceux qui sont croyants, il coule de source que le Bon Dieu nous a «donné» cette terre, ce jardin, cette nature. Et qu’est ce qu’on fait de ce cadeau ? On le souille, on le pollue, on le barbouille avec abandon ! Regardez le bord des routes, contemplez les lits de nos rivières, jetez un coup d’oeil à une plage publique après une journée à la mer, caressez du regard les drains bouchés de détritus, le ciment de démolition converti en poster fréquent de nos médiocrités et les saletés de chez soi que l’on va déposer furtivement dans le jardin du Bon Dieu ! Si l’on ne craint pas le courroux divin, ne craint-on pas, non plus, la fuite de touristes qui ne paieront certainement plus pour venir visionner nos fonds de poubelle ?
CESSONS DE BOIRE (de l’alcool) DE MANIERE EXAGEREE. On ne parle pas ici du petit verre siroté à l’occasion, pour faire la fête, mais des autres, bien plus réguliers ou de la bouteille quotidienne incontournable et implacable qui bouffe la foi, qui alourdit la langue, qui saupoudre les joues de petits cristaux rouges, qui alourdit les paupières et qui insuffle la déraison. On parle aussi du ‘trop’ qui mène à battre sa femme ou à faire pleurer ses enfants. Il est trop tard ?
CESSONS DE PARIER LES REVENUS DE LA FAMILLE DANS DES JEUX DE HASARD. Si une personne riche veut spéculer son fric excédentaire sur la bourse ou sur une table de baccara, c’est son affaire, mais dès lors que l’on mise ce qui paie les dépenses courantes de la famille et des enfants et parfois même l’épargne stratégique qui permettra de surmonter une période de maladie, par exemple, on entre dans un engrenage sans fin dont on ne sort jamais, malheureusement. Il n’y a, pour comprendre cela, qu’à comprendre que le jeu est un «bizness» où l’organisateur finit toujours par gagner plus que ceux qui jouent. Sauf s’il se nomme Donald Trump ou qu’il roule des casinos «made in Moris, run by SIC people».
CESSONS DE REPANDRE DES RUMEURS. La tentation est sans doute forte de s’accrocher au dernier potin véhiculé sous le couvert d’un «Tu ne sais pas, toi !». D’autant que ledit potin établit le rapport de force entre nous, qui avons la prétention de savoir et eux qui ne «savent pas» encore. Quand il s’agit d’une information de 1re main ou d’un fait vérifié, il n’y a aucun mal, bien sûr. Mais faire partie des circuits de désinformation, de palabres, de «fake news» de faits alternatifs, même d’approximations hasardeuses fait perdre du temps et peut faire mal.
Il faut faire attention, ces jours-ci en particulier, aux palabres que l’on peut rencontrer sur le «Net» contre les vaccins.
Rappelons-nous au moins, que, sans vaccins, la fièvre typhoïde, la rage ou la poliomyélite, la tuberculose ou la rougeole tueraient encore des centaines de milliers d’humains par an. S’il est vrai que le 100 % de réussite n’existera jamais en médecine ; vaccin, chirurgie ou médicament compris, ne devons-nous pas comprendre que les risques d’être vacciné sont infiniment moins importants que les risques de ne pas l’être ? Lire à cet effet, la récente expérience de la Corée du Sud avec son vaccin anti grippe*.
CESSONS DE FAIRE NOTRE «GRAN NWAR» et de nous braquer contre les mesures de bon sens qui aident la population à développer, face aux maladies contagieuses, les automatismes potentiellement salutaires que sont les gestes barrières. LAVONS-NOUS DONC LES MAINS, fréquemment, EVITONS LES BISOUS, souvent pas nécessaires, PORTONS UN MASQUE et portons-le bien, sur le nez et la bouche plutôt que sous le menton, GARDONS NOS DISTANCES DES AUTRES, quand possible… et surtout quand souhaitable !
Commençons par mettre un terme à nos faiblesses et nous serons sans doute mieux en mesure d’être exigeant sur les faiblesses de ceux qui nous dirigent !
À cet effet, saluons les initiatives de l’Electoral Commissioner’s Office qui compte désormais les votes le même jour, qui ne déplace plus les boîtes, qui a compris que le Computer Room ne sert à rien sinon a…et qui a sévi contre ceux qui photographient leur bulletin de vote dûment rempli, comme preuve pour toucher leur «boute».
https://www.nytimes.com/2020/11/24/world/asia/korea-flu-vaccine-coronavirus-scare.html
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