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Et si on laissait les choses se faire ?
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Et si on laissait les choses se faire ?
Et si on laissait à chacun le soin de prendre sa responsabilité par rapport au Covid-19 ? Tout comme on disait aux gens de mettre un préservatif pour se protéger du Sida et qu’ils devenaient coupables de ne pas l’avoir fait ? Tout comme on laisse les gens fumer et on tolère la vente de cigarettes alors que c’est nocif pour la santé ? Et si chacun assumait ? Il y aurait peut-être davantage de «cas» (et si l’on cessait avec ce décompte comme si chaque «cas» était un mort alors que la majorité survit ?). Et si l’on mettait toute cette énergie, toutes ces dépenses en «schemes» temporaires pour un système de santé digne de ce nom sur le long terme (car n’oublions pas c’est de santé qu’il s’agit au départ) ? Où les brûlés ne sont pas sûrs de mourir de septicémie ? Avec lequel les enfants peuvent se faire soigner sans aller à l’étranger ?
Et si l’on se disait que tout ce que l’on fait depuis un an ne sert à rien ? Puisque cela recommence ? On aura une troisième vague en 2022 et, pendant ce temps, les overdoses vont augmenter, les patients sur liste d’attente ne seront pas soignés car on anticipe les éventuels malades du Covid ? Et si l’on laissait les positifs se soigner avec leur Panadol, vu que la majorité sont asymptomatiques ou n’ont pas grand-chose ?
Si on construisait une nation responsable, mature, qui ait conscience du bien commun, que chacun des gestes individuels impacte sur l’ensemble de la société ? Le virus, bien que contagieux, ne s’attrape pas si l’on prend les précautions nécessaires.
Et si c’était l’occasion de repenser le vivre-ensemble ? De se dire que chacun de ses actes compte, comme celui de jeter sa canette par la fenêtre de sa voiture, sans penser qu’avec une fois mille, le pays devient une poubelle ? Au détriment de quelques vies, peut-être, un apprentissage à la dure. Si chacun de nous fait ce qu’il faut, il n’a pas de raison d’attraper le Covid-19.
Pourquoi infantiliser un peuple, tuer ses moyens de subsistance et pourquoi un peuple se laisse-t-il infantiliser de la sorte ? BLD, c’est aussi ça. Se gérer soimême. Le gouvernement offre les vaccins, des moyens pour ne pas mourir. Aux citoyens d’être responsables. Le système de santé sera débordé ? Pas si on laisse les asymptomatiques se soigner seuls, ce qui est déjà le cas, puisqu’à part les symptômes, on ne traite pas le Covid-19 dans les centres de santé. Les morts dont on entend parler en ce moment l’auraient peut-être été mais on n’en aurait pas parlé. Ou pire, le sont-ils en raison de la gestion du Covid-19, comme ces patients sous dialyse à qui l’on donne de l’Ajinomoto ?
Et si le remède était pire que la maladie ? Drogue, violence domestique, maladies mentales, génération sacrifiée avec une perte de presque un an de scolarité, malades en attente d’opération, services de santé débordés et démoralisés, malnutrition… n’est-ce pas plus grave sur le long terme ?
Il y avait un slogan à l’époque : «Le Sida ne passera pas par moi.» Le Covid-19 aussi peut ne pas passer par nous tous… Enlevons aux gouvernements cette mainmise sur la pandémie, sur nos vies, sur notre avenir. C’est un premier pas vers notre liberté… qui commence par notre sens de responsabilité. Ne demandons pas à revivre comme avant, mais soyons adultes, conscients et stoppons cette folie destructrice, non pas celle du nouveau coronavirus, mais celle des hommes. «La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent», disait Albert Einstein. Depuis un an, la folie a gagné le monde… Et pour elle, il n’existe pas de vaccin.
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