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Irrégularités aux élections : Qui est responsable ?

4 février 2022, 20:19

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Irrégularités aux élections : Qui est responsable ?

 

Ce n’est pas moi, dit le président de la commission électorale. Évidemment, ses attributions ne lui permettent pas de s’en occuper.

Ce n’est pas nous, disent les membres de la commission électorale, malgré qu’on a été choisis, sur on ne sait quelle base, le comptage des voix ne se trouve pas parmi nos tâches. On peut seulement nier et défendre.

Ce n’est pas moi, dit le commissaire électoral. Ce n’est pas moi qui compte les voix, allez demander au Returning Officer !

Ce n’est pas moi dit le Returning Officer. J’ai d’autres responsabilités lors des élections, mais pas celle de l’exercice controversé.

Ce n’est pas moi, dit le candidat élu avec 90 voix. D’ailleurs j’ai qualifié de gâchis le travail de ceux qui étaient responsables. Lisez la presse !

Ce n’est pas moi, disent les leaders des partis politiques. Nous n’avons pas cette responsabilité, ni n’y avons-nous accès aux bulletins pour pouvoir les comptabiliser.

 

«Ce n’est pas moi, dit le commissaire électoral. Ce n’est pas moi qui compte les voix, allez demander au Returning Officer !»

 

Ce n’est pas nous, disent les agents des partis politiques présents dans la salle du vote. Notre tâche s’arrête en tant qu’observateur de ce qui se passe dans la salle, et non pas dans le comptage des votes.

Ce n’est pas moi, dit la personne responsable de la Computer Room. Les ordinateurs ne révèlent que les entrées qui y sont faites, je n’ai aucun contrôle là-dessus.

Ce n’est pas moi, dit le partisan même qu’il ne soit pas agent qui a pu entrer dans la salle des votes. Les policiers m’ont laissé entrer puisqu’ils croient que je bénéficie de la protection en haut lieu, mais à aucun moment j’ai touché aux bulletins.

Ce n’est pas nous, disent les partisans : on n’a pas accès à ces bulletins pour pouvoir les traficoter. Ce n’est pas nous dit la SMF.

Nous avons une clé mais les deux autres clés sont avec d’autres personnes et il faut trois clés pour ouvrir la fameuse chambre où sont stockés les bulletins de vote.

Ce n’est pas moi, dit le Premier ministre. Evidemment les élections ne sont pas organisées par le bureau du Premier ministre mais par une commission dite indépendante.

Ce n’est pas moi, dit le président de la République. D’ailleurs tout ce que je fais, c’est sur l’ordre du Conseil des ministres comme le dicte la Constitution.

Ce n’est pas nous, disent les membres de la presse. Nous n’avons pas inventé une Fake News : les chiffres ont parlé d’eux-mêmes.

Et ainsi de suite.

Peut-être que le coupable c’est le stylo lui-même qui a écrit les chiffres en prenant sur lui-même comme manipulé par une main magique, invisible, à écrire un chiffre erroné sur un papier.

L’erreur n’est donc pas humaine...

Alors ce qu’il nous faut, dans une telle circonstance, c’est une enquête judiciaire encore ! Pour connaître qui est responsable, tout comme dans le cas Kistnen, même si on risque d’être... back to square...zero !

Ainsi il y va du pays et de son système d’organisation des élections !