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Les faire tous obéir …pour pouvoir régner
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Les faire tous obéir …pour pouvoir régner
Le témoignage de Cassidy Hutchinson, l’assistante de Mark Meadows, le chef de cabinet de l’ex-président Trump a été, cette semaine, dévastateur. Même s’il est vrai que ce témoignage n’est plus tout à fait surprenant, vu tout ce que l’on savait déjà sur ce narcissiste corrompu qui n’aurait jamais dû être président des États-Unis de toute manière !
De tous les témoignages jusqu’ici, celui-ci provient de quelqu’une qui n’a jamais été aussi physiquement proche de Trump autour du 6 janvier 2021 et confirme, s’il le fallait encore, combien Trump était central à toutes les tentatives de le maintenir au pouvoir. Il y eut d’abord les tentatives de Trump et de ses lieutenants de faire pression sur les responsables des élections, en Géorgie, en Arizona et ailleurs ; soit pour stopper net le comptage des votes quand les résultats partiels se détérioraient visiblement, soit encore pour «trouver les votes qui manquent» pour le déclarer vainqueur. Quand plus d’une soixantaine de cas menés devant des cours de justice furent toutes rejetées, parce qu’il y avait une absence totale de preuves (il y avait, par contre, plein de scénarios, les uns plus hystériques que les autres), l’étape suivante fut de demander au département de la Justice de «juste dire» que les élections étaient truquées et de lui laisser le reste ; puis d’imaginer un complot menant plusieurs états à présenter au vice-président Pence une liste de «grands électeurs» alternatifs, pour que celui-ci déclare Trump victorieux malgré tout.
Pour «convaincre» Pence, on organise donc la manifestation populaire du 6 janvier qui se métamorphose (du moins pour une partie de la foule dûment mise au parfum) en exercice de lynchage de ceux qui, selon leur devoir, devaient, presque cérémoniellement, valider Joe Biden comme président : Pence, Pelosi, Schumer… Ce jour-là et même avant, Trump était au courant du potentiel de violence, mais ordonne quand même de laisser passer «my people», même si armés, et n’intervient que fort tardivement pour arrêter l’attaque sur le Capitole.
Ce que révèle Madame Hutchinson, c’est avec quelle insistance Trump gobe les théories les plus loufoques qu’on lui sert, tant que celles-ci annoncent son possible maintien au pouvoir, et comment, dans ce contexte, il n’écoute plus les voix de la raison, ni ne s’arrête aux faits et aux preuves. Pour tout couronner, nombre d’intervenants qui aident Trump (sénateurs, hommes de loi… qui, sans doute, veulent s’aider eux-mêmes, au passage) réclament un pardon «anticipatif» du Président ce qui révèle, en plus, que ceux qui soutiennent Trump dans sa folle fixation, savent que ce qu’ils font est au moins potentiellement criminel.
Que ce Donald Trump la, ait pu être sélectionné comme le meilleur candidat présidentiel républicain, que 63 millions d’Américains lui aient fait confiance en 2016, qu’il lui a été confié le poste le plus puissant au monde pendant quatre ans, qu’aux élections présidentielles de 2020 il ait récolté 11 millions de vote de plus qu’en 2016 et qu’il tienne jusqu’à aujourd’hui le parti républicain sous son influence quasi hégémonique, relève de l’incroyable et frappe de stupeur ! Nous parlons tout de même des États-Unis d’Amérique, la puissance mondiale dominante depuis plus de 100 ans !
Remarquablement, Trump aurait même légèrement plus d’avis favorables aujourd’hui, à la fin de juin (41,9 %) qu’en février 2021, soit au lendemain de l’insurrection du 6 janvier (41,6 %)… Ce qui confronte la démocratie américaine est de savoir si un homme, fut-il ex-président, est au-dessus des lois du pays. S’il est poursuivi, le pays risque évidemment le déchirement, peut-être même l’insurrection et certains voudraient éviter cela. S’il n’est pas poursuivi, le prochain occupant de la Maison Blanche, qui pourrait être Trump lui-même, pourrait se sentir pousser des ailes et libéré de toute restriction, d’autant plus s’il est entouré de béni-oui-oui. Ce qui serait extrêmement dangereux. Après tout, même Ivanka n’a pas pu le raisonner dans ses moments les plus émotionnellement dérangés, comme lors d’un certain 6 janvier 2021…
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La démission de M. Sherry Singh est un coup de tonnerre dans le ciel du pays ! Ce n’est bien évidemment pas la simple démission d’un chef d’entreprise, fut-ce l’entreprise MT. M. Sherry Singh, qu’il le veuille ou non, a été au cœur du gotha MSM, un proche des Jugnauth et de lui, des dividendes politiques majeurs pouvaient s’obtenir et s’obtenaient.
M. Sherry Singh est un nominé politique et on n’obtient pas d’être nommé à un tel poste de prestige pour des prunes. Les MUGA, c’est lui ; la démocratisation des spots où l’accès internet est gratuite, c’est encore lui. S’il a aidé le parti en faisant rayonner Vire Mam en 2014, il a aussi embarqué MT dans l’aventure de Safe City. Pas à dire, il s’est rendu utile. En plus, il semble s’être fait bien-aimé de ses employés, même si les résultats financiers n’ont pas été aussi positifs qu’espérés… Un lien de cause à effet est-il possible ? France Telecom y trouve toujours son compte en étant la poire consentante de circonstance ?
La question qui surgissait donc était de savoir ce qui avait bien pu lui avoir été demandé qui heurtait cette fois-ci ses «principes» à ce point, puisque c’est sur cette base qu’il déclare avoir démissionné ? Une partie de la réponse a été donnée à l’express vendredi : «Quand vous partez face à un pouvoir comme celui-ci, c’est que vous êtes sûr de n’avoir aucune casserole.» C’est donc qu’il n’aime plus beaucoup ce qu’il voit dans ce gouvernement ou qu’il n’apprécie pas, plus particulièrement, ce qu’on lui a demandé de faire plus récemment et qu’il sait, au moins, qu’un tel gouvernement note et fait jouer «les casseroles» pour garder ses nominés, voire ses sbires, dans les rangs. Une autre partie de la réponse pouvait s’écouter sur Radio Plus le même jour. Il a ainsi expliqué que le PM avait développé une «arrogance incroyable» et qu’il avait un «entourage toxique» et qu’il démissionnait parce que Pravind Jugnauth lui avait demandé de «laisser une 3rd party» se connecter à MT pour pouvoir «sniffer» tous les appels entrants /sortants sur internet… Rien de moins !
M. Sherry Singh a donc démissionné parce que cette demande est «illégale, contre les intérêts de MT, contre l’intérêt du pays, contre l’intérêt de ses citoyens et contre ceux de pays amis». En effet ! Cette demande aurait été faite par le PM en personne qui lui aurait dit «To péna choi» et M. Singh a pris le parti d’avoir un choix, de ne pas être un toutou couché et de démissionner, tout en expliquant pourquoi, ce qui aurait au moins le mérite de nous eviter cette initiative trouble, digne des pires autocraties. Cela le met dans le camp de Ms Hutchinson et de la vérité. Toutes les tentatives de devier la discussion vers ce qui est périphérique a la dénonciation principale, comme l’auront tenté plusieurs, est a la fois moche et peu utile pour le moment . Meme futile! L’accusation est très , très grave et elle mérite une reponse claire et nette . Est-ce vrai ou non ?
Mr Singh n’a vraiment pas l’air stupide. Il n’aurait donc pas démissionné s’il n’avait pas la preuve concrète de ce qu’il avance et le CEO des Telecoms, pardieu, m’etonnerait beaucoup si la conversation téléphonique en question n’est pas a l’abri dans un coffre quelque part !
Le fait est que, maintenant, nous aussi aurions révéler notre propre Trump, qui s’attend à ce que l’on fasse ce qu’il dicte, peu importe si cela est illégal, contre les intérêts du pays, ainsi que ceux de pays amis. Les Américains ont un avantage sur nous pour le moment, cependant : Trump n’est plus au pouvoir ! Notre Trump à nous l’est encore ! Du moins pour le moment…
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