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Arrêtez le massacre!

18 février 2009, 19:26

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Un nouveau cas de maltraitance d’anciens chevaux de course de trop…

Le cas de Big Bad John a été rapporté par Radio One cette semaine. Après Mythical Man, cet ancien cheval de course a fait l’objet d’actes de torture. Il porte des marques de sabre sur le corps. C’est un cas de trop…

Dans son commentaire posté le 16 février dernier sur lexpress.mu, l’internaute qui signe Sanyukta émet des propositions qu’il nous semble pertinent de reprendre ici. Cet internaute insiste qu’on ne peut continuer avec un système où on ne sait pas comment et quand un cheval est abattu ou mort dans des circonstances naturelles. Il propose également la mise en place d’un fond pour le financement de la retraite des chevaux.

«La plupart des chevaux qui sont tués le sont parce qu’ils sont ou âgés ou malades… Nous pouvons imaginer une sorte de centre qui pourrait les accueillir… Qu’est-ce qui se passe avec tous ces chevaux qui ne peuvent plus concourir au Champs de Mars? Ils sont vendus à un acheteur qui, lui-même, par la suite les vend à d’autres acheteurs… Comment s’assurer donc de leur retraite dans des conditions saines? Les individus et organismes qui profitent des courses de chevaux devront contribuer au Fonds consacré à la retraite des chevaux. Il devrait en être de même pour les propriétaires des chevaux. Ceux-ci pourront mettre de côté une partie des gains que lui assurent ses chevaux. Autant pour les bookmakers et sponsors… C’est comme préparer un plan de pension pour un employé qui travaille pour vous. Pour moi, ces initiatives permettront de mettre de l’argent de côté pour la retraite des chevaux de course et décourager les éleveurs et écuries à produire en grand nombre les chevaux. Sur chaque dix nouveaux chevaux, seulement deux à trois vont participer aux courses. Je préfère ne même pas penser à ce qui arrive aux autres», explique l’internaute.

Il nous a semblé judicieux de reproduire ici des extraits du commentaire de «Sanyukta». Aux problèmes, il y a des solutions. Ils peuvent venir du public.

Aux autorités et protagonistes concernés de prendre les mesures qui s’imposent. Autrement les idées et le temps que «Sanyukta» a pris pour nous envoyer son commentaire n’auront servi à rien.