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En ces temps de fête…
L’atmosphère est relativement lourde à Maurice ces jours-ci. Une marmite politique bouillonnante. Une chaleur quasi caniculaire. La mer demeure toujours un bon moyen d’évasion. Mais pas pour ceux qui travaillent…
L’année 2009 est, elle, loin d’être une promesse avec la crise financière. Si on veut ne pas plomber davantage ce mois de décembre, mieux vaut ne pas y penser. Comme il ne faut pas trop s’appesantir non plus à sa bourse pour les achats de fin d’année. Autrement, on ne dépensera rien. Et vous risquerez de voir certains vous coller l’étiquette d’avare. Bref, tout cela concourt à une morosité certaine.
Dans un tel contexte, il est préférable de ne pas trop sortir. Cela évite de dépenser de l’argent. C’est aussi du temps pour passer avec sa ou son compagne. Si on ne peut lui offrir des cadeaux onéreux, autant lui accorder un peu plus de temps que d’habitude. Quant aux présents de fin d’année, de plus en plus, certains proches préfèrent de l’argent au lieu d’une largesse qui risque de leur paraître superflue.
Autrement, il y a toujours l’attitude des retraités-collectionneurs-de-brochures-commerciales qu’on peut prendre. Encore qu’il faut trouver du temps pour comparer les prix. Et davantage pour passer d’un site à un autre afin d’effectuer ses achats. On l’a compris: il n’y a pas beaucoup d’options.
Soyons donc minimalistes et vivons dans la frustration de ne pas être à la hauteur des attentes…
C’était la partie plutôt sombre du tableau. Il pourrait exister quelque chose de plus réjouissant. Si on veut seulement se donner le temps de regarder autour de soi.
La vie est ainsi faite. On n’y échappe pas. Plus haut, il a été beaucoup question de temps et d’argent. Mais le temps, c’est justement ce qu’on en fait. Quant à l’argent, c’est une valeur pour le moins relative. Il en manque toujours.
Le temps est. Or, selon notre rythme actuel de vie, on est, à chaque fois, en train de courir après le temps. Si on prenait un peu plus de temps avec soi-même, on serait plus à même de le partager avec les autres. Vivre continuellement sur le mode du projet, c’est ce qui fait que l’épée de Damoclès reste suspendue au-dessus de sa tête.
Il y a mieux à faire que de regarder les brochures publicitaires même si on est en décembre. Il y a les merveilles de cette île dans laquelle nous vivons. Les touristes dépensent sans compter pour découvrir l’île et tout ce qu’elle offre de reposant. Pourquoi ne pas faire du tourisme chez soi?
Vous me direz que c’est toujours une question d’argent. Vous n’aurez pas tort. Et c’est là qu’intervient son imagination, sa créativité. Dans la simplicité, réinventer la vie et le bonheur. Et, comme on le sait déjà, pour être heureux, il faut rendre l’Autre heureux.
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