Rs 100 ti millions pour le Loto, des restaurateurs arrêtés pour avoir acheté du poisson volé, des tonthons politi-sacrés-chiens qui essaient encore et toujours de nous mettre en boîte, des histoires de plagiat. Il y a comme un os ou plutôt une arête. 

La fièvre a gagné la population. Celle des Rs 100 millions du Loto. La marée humaine monte. On y croit tous dur comme fer, on mord à l’hameçon, on se met à rêver, quitte à ce que nos illusions finissent en queue de poisson. On aimerait tous bouffer du caviar ou du poisson salé dont la chair se fait chère, harponner nos dettes, vivre comme un gros poisson dans l’eau.

Pendant ce temps, des piranhas, eux, jettent de l’argent par les fenêtres. De leur grand aquarium, ces requins qui nous rendent marteau avouent qu’ils ont balancé Rs 197 millions par-dessus bord. Ils espèrent sans doute que de l’eau aura coulé sous les ponts ou le Harbour Bridge d’ici à quelques semaines. Ces poissons-clowns ne nous prendraient-ils pas pour des morues, ma foi ?

La sardine, elle, aurait  copié quelques paragraphes d’un ouvrage dont elle n’est pas l’auteure, et assure qu’elle n’essaie pas de noyer le poisson. Sa thèse, la carpe pas muette la défend nageoires et ongles, en jurant qu’il n’y a pas anguille sous roche, voire baleine sous caillou. Le poisson qui nous empêchera d’être sceptiques n’est pané.

Egalement chez le poissonnier : des restaurateurs qui ont cru flairer un gros poisson. Résultat : ils ont atterri dans les filets de la police, ils se retrouvent en eaux troubles. Ben quoi, faut parfois éviter de prendre les autorités pour des bourriques ou des mulets.

Autre fait médusant qui pique la curiosité : les fonds marins accordés par l’Union européenne pour promouvoir la pêche dans nos eaux. Des pirates d’eau douce tenteraient-ils de nous haranguer, de nous écailler ? Something fishy, faudra faire le bon anchois.