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Ils sont les plus forts ! Le pays a perdu..

20 janvier 2014, 00:13

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Ils sont les plus forts ! Le pays a perdu..

Malgré les initiatives de «l’express» et de certaines radios pour expliquer l’illégalité et les dangers de ce que font les habitants de Camp-Chapelon (ainsi que de Roche- Bois ou d’autres régions) qui insistent pour traverser l’autoroute, hors des passerelles aériennes, la situation n’a guère évolué. Certains irréductibles font fi de la loi, se moquent des risques d’accident (tant pour eux que pour le véhicule qui les abîmera peut-être un jour…), charcutent systématiquement le grillage qui sépare les deux voies sur l’autoroute, et détruisent ainsi le bien public, pourtant réparé plusieurs fois déjà par le ministère, alors qu’apparemment, jamais protégé par les forces de l’ordre (si c’est le cas, la police n’aura jamais communiqué sur la question, alors qu’elle communique sur tant de sujets !).

 

 

◗ Conclusion n°1 ? Ces horsla- loi sont les plus forts ! Ils sont les plus malins ! ET tous les citoyens doivent les prendre pour exemple, exercer leur libre arbitre et faire non pas ce qui est requis par la loi, mais ce qui est à leur convenance… ?

 

◗ Conclusion n°2 ? Il y a aussi des couillons dans cette affaire ! Les citoyens qui, bien qu’ils doivent faire un effort, utilisent les passerelles, les ingénieurs qui ont proposé ces passerelles comme solution, le ministère des Infrastructures publiques dont le matériel renouvelé gêne les petits malins de Roche-Bois et de Camp-Chapelon, la police qui peut arrêter des manifestants contre CT Power, mais qui se défi le face aux marchands ambulants et aux caïds de l’autoroute, l’opinion publique, enfi n, dont nous faisons partie dans ce journal, qui croyait encore jusqu’à maintenant à une loi pour tous et au respect de celle-ci, dans un pays de droit. C’est raté ! Nous sommes des couillons !

 

 

◗ Proposition : Pour rendre cohérente toute cette histoire, il faut conclure que les autorités ne veulent pas léser les «droits» de ceux qui souhaitent encore se faufiler entre les bolides sur l’autoroute, avec risques et périls. On peut dès lors proposer d’installer des portes coulissantes motorisées à intervalles réguliers et distribuer des zappeurs appropriés à nos citoyens de Roche-Bois et de Camp-Chapelon qui en feront la demande, pour ouvrir et fermer celles-ci à leur convenance. Ah oui, un petit raccordement de plus devrait assurer qu’aussitôt le zappeur déclenché, le «robot» présent sur les deux voies, tourne à l’orange pour 10 secondes puis au rouge pour 15 secondes, le temps pour la personne de traverser en toute sécurité ! Si elle ne traversait pas, on aurait au moins la possibilité de tester, en direct, (1) la qualité des freins des véhicules (2) le respect (ou non) de la distance appropriée entre les véhicules passant par là, à cette heure précise. Ce qui aurait le double avantage de fournir de la matière première pour des interviews d’«experts» sur la question et, fait non négligeable, de générer des raisons additionnelles de maculer nos DLC, d’y soustraire des points de pénalité et d’encaisser quelques milliers de roupies de plus pour installer encore d’autres «speed cameras»… surtout dans des endroits où le piéton aura désormais priorité… notamment sur l’autoroute, comme son nom ne l’indique pas.

 

 

Pourrait-on pousser un peu le bouchon et suggérer de choisir ce moment précis pour augmenter, soit le prix de l’essence ou le prix de la vignette automobile ou de la taxe douanière sur les véhicules importés ?

 

Après les marchands ambulants qui vont détruire le commerce (dans combien de temps verra-t-on cette activité bruyante et protégée migrer vers La Croisette, Bagatelle ou Orchard Tower ?), le non-respect de la «Food Act» sauf épisodiquement, l’accaparement des plages publiques, les habitants de Camp-Chapelon ou de Roche-Bois qui font fi de la loi, les énergumènes qui empêchent des magasins ou des restaurants de vendre du porc ou McDonald’s de vendre des hamburgers, les petites faveurs pour «nou bann» et les tendres tracasseries pour les autres, sommes-nous encore désireux de vivre ensemble, dans un État de droit et de respect mutuel ou choisissons-nous plutôt le chacun pour soi, le chaos et l’anarchie ?